Piketty se trompe

Piketty se trompe

Plutôt que dénigrer les capitalistes, nous devrions aider les travailleurs afin qu’ils joignent leurs rangs, estime Michael Tanner, directeur de recherche à l’Institut Cato à Washington, D.C, à propos du livre de Thomas Piketty « Le Capital au XXIe siècle ».
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Ndlr : Bien sûr que Piketty se trompe. Il a raison dans son analyse, qui est une des plus pointues et approfondies que je connaisse. Mais sa solution est absurde, purement socialiste alors que notre problème actuel EST le socialisme, issu de l’hyper-capitalisme de la première révolution industrielle. Dans un monde où le le nombre d’heures travaillées par des humains s’effondre, ce n’est plus l’ouvrier qu’il faut protéger, mais l’individu en tant qu’acteur de la société. Il en résulte que si Piketty est excellent dans son analyse, sa conclusion elle n’est que la conséquence…de l’inexistence d’une autre idée, d’une incompréhension du changement, d’un manque de vision du futur pour la première moitié du XXIème siècle. Michael Tanner a raison, ce qu’il faut, c’est que tout un chacun puisse devenir un micro-capitaliste. Le capitalisme a tout démocratisé : le paysan était pauvre, il a eu un salaire une fois devenu ouvrier. Il était inculte il a été éduqué. Son espérance de vie était ridicule, on l’a soigné. La démocratie était plurale, on lui a permis de voter. Il dépendait des riches pour tout, on lui a permis de gérer sa vie et de posséder les éléments qui la constituent, etc…La seule chose que le capitalisme n’a pas démocratisé, c’est lui-même. Et ce tout simplement parce que jusqu’à la première moitié du XXème siècle l’essentiel du capital disponible se trouvait entre les mains d’une fraction infinitésimale de la population. Le peuple n’aurait jamais gagné assez pour économiser et se constituer un patrimoine. Sans compter que jusque dans les années 70 il y avait une fracture considérable entre le patronat et le salariat. Maintenant, ce n’est plus le cas, cette fracture s’est considérablement réduite aujourd’hui et la frontière devient floue, diffuse. On sent la fin des grands groupes, on parle de néo-management, d’horizontalisation des hiérarchies, de transversalisation des compétences, on s’installe volontiers en petite entreprise, c’est très différent. On le voit dans l’économie collaborative qui se développe, qui est un élément de l’intelligence collective qui représente l’avenir et pour exploiter lesquels il faut un nouveau système économique. La solution à l’avenir, c’est l’économie contributive. Le paysan devenu ouvrier devenu citoyen devient acteur du développement sociétal dans un environnement devenu démocratique : http://soyons-AMI.fr

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