Manifestation contre les « méga-bassines » : l’eurodéputé EELV David Cormand est « estomaqué de voir une telle débauche de moyens de police »

Manifestation contre les « méga-bassines » : l’eurodéputé EELV David Cormand est « estomaqué de voir une telle débauche de moyens de police »

Le député européen EELV juge disproportionné les moyens de sécurité engagés à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres, et dénonce l’attitude des gendarmes face aux manifestants opposés aux projets de méga-bassines. [Lire plus…]

Ndlr : La solution contre tout ça serait de surtaxer l’eau consommée par les irrigants, genre 70 € / 1000 m³, et l’argent de cette taxe servirait à subventionner de nouveaux systèmes d’arrosage permettant de réduire la consommation de l’eau d’au moins 60 %.

  • Plus besoin de bassines…
  • Une consommation d’eau de l’agriculture divisée par deux…

C’est ce qu’a fait l’Australie et ça marche, ou l’eau coûte, pour les agriculteurs / éleveurs, 500 $ / 1 000 000 litres, soit plus de 300 € / 1000 m³. Sur le moment les agriculteurs, en particulier les éleveurs, ont gueulé, mais aujourd’hui plus personne ne dit rien, tout simplement parce que le marché s’est adapté et le surcoût est compensé par les bénéfices de la gestion de l’eau.

En tous les cas ces méga-bassines ne doivent pas se faire et celles qui ont été réalisées doivent être détruites. L’humanité, après avoir tout fait pour accélérer autant que possible l’évacuation de l’eau vers la mer par des drainages et des canaux artificiels pour réduire les risques d’inondation et assécher les zones humides pour cultiver ou bâtir, privant l’environnement du renouvellement hygrométrique dans l’environnement naturel, aujourd’hui se retrouve paniquée à l’idée de manquer d’eau. Alors elle s’est mise à mélanger au sol des billes d’hydrogel pour maintenir le sol humide et réduire l’irrigation (ce qui revient à l’empêcher de descendre vers l’aquifère), condenser l’humidité de l’air avec des machines, collecter l’eau dans de gigantesques réservoirs à ciel ouvert, capter l’eau de pluie pour arroser le jardin, tendre des filets pour capter la rosée, etc.. Tous ces dispositifs ne visent qu’à une seule chose : capter le plus possible du peu d’eau qui reste dans l’environnement avec, en conséquence, d’empêcher sa pénétration dans les sols pour régénérer les aquifères et réduit la pluie. Ce qui induit qu’il faudra la collecter de plus en plus, entraînant un effet d’assèchement global qui mènera à terme à la désertification totale, ni plus, ni moins.

Ce qu’il faut c’est mettre fin au gaspillage inouï de l’eau douce par l’agriculture et l’industrie et ralentir l’écoulement de l’eau, récréer des zones humides, « décanaliser », permettre à l’eau de pénétrer les sols jusqu’aux aquifères. La possibilité d’ajouter artificiellement de l’eau dans les aquifères, quittes à les polluer un peu, devrait être étudiée plus complètement. Si l’eau doit être aussi pure que possible avant de parvenir aux aquifères, de toute façon les sols sont si pollués que aujourd’hui elle contient déjà des pesticides, elle n’est généralement plus potable. Il y a donc de bonnes chances pour que l’eau que l’on introduise après traitement sommaire soit plus propre que celle ayant pénétré naturellement.

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