Certaines des plus grandes compagnies d’assurance américaines viennent d’annoncer que les conditions météorologiques extrêmes les amènent à mettre fin à plusieurs de leurs garanties, à exclure les protections contre les catastrophes naturelles et à augmenter les primes. [Lire plus…]
Ndlr : On sait très bien ce que ça va faire, surtout aux USA, les gens vont s’organiser entre eux, en coopération. Ca a existé par le passé et moi-même je l’ai connu, c’était le cas en Suisse, où on avait des petites assurances locales qui offraient l’avantage du lien avec la population concernée. Et quand un coopérateur mutualiste connaissait un avatar, non seulement on débloquait des fonds, mais tout le monde s’y mettait pour réparer. Plus on se débarrassera des assurances mieux ça vaudra et ça n’introduira aucune instabilité, mais bien du lien social.
Il faut bien comprendre que l’omniprésence des assurances, qui ont imposé des lois, des normes, des obligations, des contraintes, est une déviance récente de l’Histoire, une quarantaine d’années. Avant les assurances existaient, mais elles étaient volontaires. Ce qui ne leur plaisait pas, bien sûr, une grosse part de marché leur échappait. Alors elles ont rendu obligatoire l’assurance RC pour les véhicules, l’assurance incendie pour les maisons, le casque à moto, la ceinture en voiture, etc… etc… tout ce qu’il fallait pour avoir le plus possible d’adhérents et le moins de risque.
Le fait qu’elles se retirent est l’opportunité pour le monde du 21e siècle.