La SNCF souhaite lancer la consultation médicale à distance d’ici à 2028 dans les déserts médicaux. Une mesure décriée par l’Ordre des médecins. [Lire plus…]
Ndlr : Je ne suis pas certain que l’avis de l’Ordre des médecins soit audible. Tout d’abord parce que l’avenir n’est pas aux médecins, mais plutôt à l’intelligence artificielle. Les médecins seront de plus en plus spécialisés. Pour les soins courants du personnel infirmier augmenté et des cabines de santé en intelligence artificielle pourront répondre à 90 % des besoins.
C’est seulement en cas spécifique qu’il faut absolument un médecin humain. La crainte serait que de passer par la télémédecine et les cabines de santé mène à un doublement d’un certain nombre de consultations. La télémédecine ou la cabine de santé faisant office d’une régulation, on paie la consultation et on est réorienté vers une consultation classique, ce qui pourrait engendrer des surcoûts pour la Sécu.
Mais d’un point de vue moral, il n’y a aucune contre-indication à ce que la population accède a d’autres services que ceux apportés par les médecins classiques et ça ne consacre en rien l’inégalité. Parce que si on vit dans un désert médical, c’est le cas de toutes les couches de la société. Et je ne crois personnellement pas une seconde que le fait qu’une commune soit desservie par le train favorise en quoi que ce soit l’installation d’un médecin.
Le Conseil de l’Ordre des Médecins est par essence conservateur réactionnaire à l’extrême. C’est presque un Etat dans l’Etat, tant son pouvoir est immense. De fait, ils sont incapables de penser l’avenir et pour eux l’idée que des machines puissent remplacer l’humain leur fait horreur, quand bien même elles produisent de bien meilleurs diagnostics et de bien meilleurs traitements.