La pandémie fait vaciller les grandes tours de bureaux

La pandémie fait vaciller les grandes tours de bureaux

Les grandes tours de bureaux ont-elle encore un avenir? L’explosion du travail à distance avec la pandémie donne des idées aux entreprises qui y voient une source d’économies, quitte à changer le monde du travail en profondeur. [Lire plus…]

Ndlr : Le télétravail, c’est non seulement moins de déplacements, mais aussi moins de surfaces commerciales, donc moins de charges d’infrastructures pour les entreprises. C’est moins de surface chauffée et éclairée pour l’environnement. Et de libérer les tours de leurs bureaux permettra de libérer de la surface pour l’habitat et donc concentrer la population en hauteur pour limiter l’expansion urbaine. Imaginez une entreprise de 1000 salariés, qui occupe trois étages d’un immeuble. Si elle généralise le télétravail, il se peut qu’elle ait besoin de bureaux capables d’accueillir 100 employés, mais ça fait qu’elle ne va plus occuper que la moitié d’un étage. Les économies d’échelle sont tout bonnement colossales pour l’entreprise et le gain environnemental en énergie est indiscutable.

Et c’est également de meilleures interactions sociales. Le groupe de trravail, par définition imposé, ralentit la progression. C’est une source de distraction, d’interactivité et donc de perte d’efficacité. Il y a en vérité très peu de choses qui nécessitent du présentiel. Il y en a, mais vraiment très peu. Et pour la plupart, c’est en raison de l’organisation de la société et donc du manque d’appréhension du télétravail par les entreprises, mais il est possible d’aller beaucoup plus loin avec les réseaux, qui coûtent évidemment bien moins cher que de la surface de bureaux.

On pourrait objecter que le télétravail induit d’autres distractions, bien sûr, mais en fait non, parce qu’elles sont d’un autre type, ce sont les interactions naturelles du télétravailleur. C’est vrai que le télétravail nécessite une certaine discipline, mais en réalité c’est juste une habitude à prendre. Et l’efficacité est considérable.

Et pour les interactions sociales, celles du travail n’en sont pas, elles sont plutôt source de dépression, de stress, d’angoisse. Le travail ne produit pas de lien social contrairement à ce qui est prétendu toujours, il en détruit. Le travail, c’est le contraire de l’interaction sociale. Ce n’est pas pour rien que les gens se pendent aux néons ou sautent par les fenêtres.

Le télétravail, lui, par contre, permet l’interaction sociale, puisqu’elle est naturelle, non imposée. Elle va du télétravail en commun, des amis qui se retrouvent chez l’un ou chez l’autre, travaillent chacun pour sa boîte, ce qui ouvre des perspectives transverses grâce au lien de confiance de l’intimité et lorsque les entreprises l’auront apprivoisé, elles pourront exploiter ainsi les unes les capacités des autres à l’avantage de toutes. Mais aussi le coworking, bien sûr, rien n’oblige à rester chez soi. Il y a pléthore d’offres aujourd’hui et c’est aussi un moyen de sélectionner le type d’interactions sociales.

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