Inégalités grandissantes : 1% de la population détient la moitié des richesses mondiales

Inégalités grandissantes : 1% de la population détient la moitié des richesses mondiales

La crise ? Pas pour tous ! À la veille de l’ouverture du Forum économique mondial de Davos, l’organisation internationale Oxfam qui
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Ndlr : Il faut bien comprendre que le problème n’est pas que le 1% soit aussi riche que la moitié du monde.  Le problème est que dans une économie qui fonctionne, plus il y a de riches et plus il y a de richesse et donc moins il y a de pauvres.  Or il s’avère que ce n’est plus le cas depuis un certain nombre d’années. Depuis 40 ans que nous luttons avec acharnement pour l’emploi, où le salarié est protégé, ce qui a poussé à l’extérieur de l’économie réelle les financiers (ce que nous appellons « la financiarisation de l’économie), ces derniers se sont mis à faire n’importe quoi. Du rôle de financier de l’économie, d’investisseur, le financier est devenu financier de la finance. Il n’investit plus, il spécule. Il n’échange plus, il magouille. Pas forcément consciemment d’ailleurs. En voyant la masse monétaire mondiale augmenter, bon nombre sont convaincus être à l’origine de la richesse mondiale.  Dans une certaine mesure, c’est vrai. Ces 40 dernières années, l’ouvrier a connu une élévation de ses droits, de son niveau de vie, de son espérance de vie, de ses capacités cognitives, comme jamais dans l’histoire de l’humanité.  …Mai il n’empêche que la richesse que les financiers crééaient alors ils étaient les investisseurs de l’économie réelle ne profite aujourd’hui plus à cette économie réelle puisqu’on les en a détachés pour protéger le salarié. Si l’économie est en baisse, l’Etat emprunte pour protéger le salarié. Si l’économie est en hausse, l’Etat emprunte pour redistribuer au salarié les dividendes de la hausse.  40 ans plus tard, nous voilà endettés et les riches hyper-riches, gavés, au point que ne trouvant plus d’investissements spéculatifs suffisamment conséquents, ils inventent des produits, purement et simplement, qui ne produisent rien. Des sociétés dont le rôle est d’émettre des actions qu’ils vont s’échanger et qui vont donc prendre de la valeur, sans que ces sociétés n’aient une réélle production de richesse. Des sociétés atteignent des valorisations en milliards pour un site web ou un logiciel.  Le problème n’est donc pas le partage de la richesse, mais la distinction de deux mondes. Et dans tous les pays ou presque le Coefficient de Gini (indicateur d’égalitéhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Coefficient_de_Gini 😉 augmente inéluctablement. Plus inquiétant, la Courbe de Lorenz (répartition de la richesse http://fr.wikipedia.org/wiki/Courbe_de_Lorenz 😉 indique clairement un abaissement des classes moyennes, une concentration des déciles. Il y a moins de miséreux, mais l’étendue de l’échelle de valeur de la classe moyenne se réduit.  Je parle de ces problèmes dans mon livre et j’explique comment les résoudre : http://thierrycurty.fr/commander-livre-lemploi-salarie-un-mythe-passager/ ;

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