HLM saturés: la Cour des comptes suggère de supprimer le bail à vie

HLM saturés: la Cour des comptes suggère de supprimer le bail à vie

Dans son rapport sur les logements sociaux, la Cour des comptes propose d’instaurer des « baux à durée limitée » dans les villes où l’offre de HLM est insuffisante. Après un réexamen de leur situation financière, les locataires seraient autorisés, ou non, à garder leur logement.
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Ndlr : C’est absurde, on sent bien que ce sont des grabons du XXème siècle qui pondent ce genre de choses reposant sur une vision totalement obsolète de la société ! Contraindre les gens à déménager, c’est absurde et le faire « parce qu’ils paient trop bon marché » ou « parce qu’ils occupent un logement dont on a décrété qu’il était HLM plutôt qu’un autre », c’est purement idéologique, mais sans aucun fondement.   Ce qui différencie un HLM d’un appartement « normal » c’est le loyer. On peut donc imaginer tout un tas d’autres systèmes. Il faudrait établir le bail sur la base du loyer normal du logement et c’est le loyer qui doit être révisé. Et lorsque le loyer est révisé, la part économisée peut être injectée sous contrat avec des propriétaires, faisant de leurs appartements « normaux » des HLM.  On pourrait imaginer des SCI dans lesquelles les HLM prendraient des parts, en échange que la SCI fournisse du HLM via des parts de loyer économisées ailleurs. Pour instaurer ça on pourrait imaginer que les loyers HLM ne soient plus constitués monétairement, mais par une « monnaie-loyer », des quote-parts d’un fonds global qui contient autant de quotes-parts qu’il y a de logements HLM nécessaires. Les organismes HLM adhèrent et abondent à ce fonds comme les propriétaires adhérents du concept. Les locataires paient les loyers via le fonds sous forme de quotes-parts qu’ils rachètent et abondent alors au fonds,; ainsi les loyers sont versés aux propriétaires, qu’ils soient des organismes HLM ou des propriétaires de HLM transitoires.   On est à l’ère de la blockchain, d’internet, de la révolution numérique, pas de faire chier le monde par tous les moyens. Aujourd’hui on a les capacités d’adapter l’environnement de chacun en fonction de ses besoins à la décimale, au détail, près et non seulement sans que ça coûte, mais que ça rapporte, que ça puisse devenir stimulant économiquement.

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