Détox : Le loyer fictif, la supertaxe sur les propriétaires que les anti-Macron prêtent à tort au candidat

Détox : Le loyer fictif, la supertaxe sur les propriétaires que les anti-Macron prêtent à tort au candidat

Vous l’avez peut-être vu sur des blogs nébuleux comme « Les Moutons enragés », « Cyceon » ou « BuzzBeed ». Emmanuel Macron proposerait une énorme taxation des propriétaires. On est remonté à la source de l’intox.
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Ndlr : Enfin un article objectif sur le sujet.   Cela dit, je n’aime pas cette notion de « loyer fictif », ça reviendrait à dire que le logement occupé n’a pas de valeur, je lui préfère le terme de « loyer notionnel ».   Pour ma part, ce loyer notionnel est quelque chose de normal. Si des gens sont propriétaires, c’est grâce au système qui le leur a permis. C’est grâce à la collaboration de tous que l’environnement leur était assez favorable pour qu’ils puissent se constituer un patrimoine. A partir de là, redistribuer est normal.   La somme supplémentaire que représente le loyer notionnel n’est pas énorme, puisqu’il s’agit simplement d’augmenter le revenu imposable d’autant que le loyer. Le problème se pose lorsque ce loyer notionnel fait passer le revenu imposable dans la tranche supérieure, auquel cas il est facile de l’ajouter « hors bilan » de manière à ce qu’il n’influence pas le revenu fiscal de référence.   En Suisse, le loyer notionnel existe (et aussi l’ISF) mais en plus de l’impôt foncier et on ne peut pas déduire les intérêts de l’emprunt immobilier et on considère pourtant la Suisse comme un paradis fiscal.  « Séparez un individu de la société et donnez-lui une île ou un continent à posséder, il ne pourra pas acquérir de biens personnels. Il ne pourra pas être riche. Donc, inséparablement sont les moyens liés à la fin, dans tous les cas, que lorsque l’ancien n’existe pas, ce dernier ne peut pas être obtenu. L’accumulation, par conséquent, de biens personnels, au-delà de ce que les mains d’un homme produisent, est dérivée pour lui en vivant dans la société ; et il doit à tous les principes de la justice, de la gratitude et de la civilisation, une partie de cette accumulation en retour à la société d’où l’ensemble est issu. »-Thomas Paine, justice agraire

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