Fin du numerus clausus : les syndicats d’étudiants en santé veulent aller plus loin

L’annonce de la suppression du numerus clausus est bien accueillie par les syndicats mais ne suffira pas, selon eux, à répondre aux enjeux de l’accès aux soins. [Lire plus…]

Ndlr : Techniquement, la fin du numerus clausus est une absurdité qui ne changera absolument rien. L’objectif étant que les médecins aillent s’installer là où on en a besoin, en réalité ça fera juste un entassement de médecins en ville, c’est tout. Ce qu’il fallait c’était REDUIRE le numerus clausus. Ce quota aurait constitué les médecins libéraux, qui s’installent n’importe où, sans contrainte. Et, au-dessus, un autre quota est crée d’étudiants qui ne choisiront pas librement où ils s’installent. Ils sont acceptés sous la condition de s’engager à s’installer à un endroit figurant sur une liste. Ils pourront aller en stage dans les différents endroits si nécessaire. Après leurs études, ils iront s’y installer conformément à leur contrat durant un laps de temps minimal, par exemple 15 ans. Et s’ils veulent partir avant, ils devront soit trouver un autre médecin s’engageant pour la durée, soit indemniser au ratio du temps restant. En échange, on pourrait leur verser un salaire durant leurs études, de sorte qu’ils n’auraient pas besoin de travailler. Comme ils étaient les étudiants les plus faibles, puisqu’ils ne sont pas passés dans le numerus clausus socle, le fait de les rémunérer leur permet de passer leurs études dans de meilleures conditions, ce qui compensera un peu leur faiblesse initiale et contribuera à la réduction de l’inégalité.

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