Des experts en sécurité inquiets à l’approche de la présentation du premier prototype Neuralink d’Elon Musk

Des experts en sécurité inquiets à l’approche de la présentation du premier prototype Neuralink d’Elon Musk

Installer un implant dans un cerveau humain pour le relier à une machine, c’est le projet sur lequel travaille Neuralink depuis plusieurs années. Mais pour certains experts, les risques en matière de sécurité sont réels. Inquiétude légitime ou peur infondée ? [Lire plus…]

Ndlr : C’est évident, oui. Dans des pays comme la France ou les USA, un ex-président n’est plus jamais un citoyen comme les autres. Il lui faut une escorte à vie, parce qu’il détient des secrets de première importance qui intéresseraient bien des gens. Sur la géostratégie et la géopolitique à long terme, sur l’état de l’armement, etc… Sans même parler de la simple possibilité de le mettre hors d’état de nuire. Imaginons que le dirigeant en place se prépare à devoir prendre une grave décision stratégique, les hackers se préparent en amont pour être prêts au moment de la prise de décision. Et au moment où il doit décider >> mis hors d’état de nuire ! C’est quelque chose qui peut déterminer la victoire ou la défaite dans une guerre. Le temps que son remplaçant se mette en place, que l’Etat-major se réunisse, transmette ses observations, il s’écoule des heures ou des jours quand parfois c’est une question de minutes.

 
…S’il suffit de se connecter au réseau pour se brancher sur le cerveau et rechercher directement l’information, on a pas fini.
 
Et TOUT est hackable, du moment que c’est connecté ou qu’il y a un moyen d’accès sans fil, c’est une faiblesse exploitable. Pour dire, quand le premier passeport biométrique est sorti en Allemagne, il était infalsifiable grâce à une puce RFID non reprogrammable. C’est-à-dire qu’une fois programmée, on ne pouvait plus la corriger. Moins de dix jours après la sortie du passeport une équipe de hacker voyageait à l’étranger avec un faux passeport, issu d’un vrai qu’ils avaient hacké en reprogrammant la puce non reprogrammable.
 
C’est juste une question de moyens. Si un haut niveau de sécurité pourrait être le Théorème de Fermat pour le petit hacker en herbe chez lui, pour un organe d’Etat ou une mafia organisée, qui investirait plusieurs centaines de millions pour acquérir une cible, c’est juste une question de temps, mais la question de la réussite ne se pose même pas. La complexité du système sera compensée par la puissance informatique avec les systèmes quantiques qui vont arriver. Un niveau de sécurité délirant aujourd’hui est trivial pour un système quantique.
Short link : https://lmc.today/wzx7