De futurs ingénieurs plus humains que transhumanistes

De futurs ingénieurs plus humains que transhumanistes

À l’ESIEA, école d’ingénieurs du numérique, en plus des mathématiques, d
[ Lire plus… ]

Ndlr : Ce terme de « transhumanisme » est en train de corrompre les esprits, de le combattre devient un obnubilation pathologique, alors que ce n’est qu’une évolution naturelle dont il n’y a pas lieu de tenir compte, qui ne concerne que l’infinitésimale minorité d’exaltés qui s’en réjouit. L’immense majorité de la population ne va bénéficier qu’indirectement du transhumanisme.   C’est simple à comprendre : il s’agit d’extraire l’humain de toutes les tâches productives, TOUTES les tâches productives, quelles qu’elles soient. Ce qui lui permet d’évoluer et d’occuper la position qui lui revient naturellement de droit, pour laquelle la nature l’a spécifiquement doté. Et ce métier d’ingénieur fait précisément partie de cette évolution. Dans l’avenir, les machines seront capables d’ingénierie, mais l’ingénieur humain est un de ces ponts entre l’Homme et la machine, justement.   Des masses de gens sont bien incapables d’occuper une position évoluée, ne disposant pas des capacités cognitives nécessaires. Comme le disait très justement le Dr Alexandre, « ceux qui n’auront pas 150 de QI seront inutiles en 2050 ».   Mais pour atteindre ce seuil, il y a plusieurs solutions et l’interconnexion en est une. Aujourd’hui nous sommes interconnectés par nos PC et nos smartphones, mais ces matériels vont disparaître et nous aurons de plus en plus accès en permanence à toute information utile tout en disposant de la capacité d’interagir avec les autres et ainsi de contribuer à l’intelligence collective. C’est la première fois qu’une telle possibilité se produit dans l’histoire. Et, finalement, à terme, ne seront idiots que ceux qui iront s’enfermer dans une hutte dans la forêt plutôt que d’agir avec les autres.   Tout repose sur l’acception de ce terme « transhumanisme », qui ne concerne que quelques exaltés qui ne jurent que par des implants, des greffons, des évolutions génétiques, mais il ne doit pas entrer en considération pour l’essentiel de l’humanité de laquelle ils ne sont pas représentatifs. Nous sommes déjà tous potentiellement des « transhumains », tout individu portant un pacemaker est un transhumain. Nous avons des athlètes amputés qui font de meilleurs résultats que des valides. Des hémiplégiques remarchent. Des cardiaques ont des coeurs synthétiques et demain des reins ou des poumons. Le transhumanisme est donc une évolution naturelle de l’humanité et tant pis pour les exaltés qui en rêvent la nuit. Il est une continuité de la vie, pas sa finalité.   Si vous considérez le transhumanisme comme je l’exprime là, vous comprenez que le message qu’il est tenté de donner à ces étudiants est erroné, moins que le message transhumaniste, vraisemblablement, mais plus que le message naturel du simple apprentissage. Il relève pratiquement du message militant alors qu’il n’y a tout simplement rien à combattre. On ne combat pas plus les transhumanistes qu’on ne combat les raéliens ou les scientologues. Ils ne font pas partie intégrante de la société, ils ne sont que groupusculaires.   Quelle que soit l’évolution, l’humain aura toujours sa place dans la société, mais il n’y a pas forcément lieu qu’il ait sa place dans une société. Il n’y a aucun intérêt à avoir des juristes humains, des comptables humains, un seul pour un troupeau de robots suffit pour que le lien homme-machine soit établi. Et il est bien plus avantageux que le reste de la société se préoccupe de son devenir que de maintenir des prérogatives anachroniques.

Short link : https://lmc.today/cp93