CRISE DES ANNÉES 1970: QUAND LA FRANCE FAISAIT FACE À UNE INFLATION GALOPANTE

CRISE DES ANNÉES 1970: QUAND LA FRANCE FAISAIT FACE À UNE INFLATION GALOPANTE

Point de départ du chômage de masse en France, la crise des années 1970-1980 marquée par deux chocs pétroliers a donné naissance au phénomène de stagflation caractérisé par une forte hausse des prix, de plus de 10% certaines années, et une croissance faible. [Lire plus…]

Ndlr : A l’époque la cause était déjà bien connue : VGE finançait l’Etat par des emprunts massifs à la Banque de France en contraignant les banques privées à se poser en acheteurs de second rang pour contourner le SME. Mitterrand, qui s’y connaissait en économie comme moi en dentelle bretonne médiévale, ne sachant comme s’y prendre, a continué sur la même voie en l’amplifiant et ce jusqu’en 1986, année de la première cohabitation où l’opposition de droite étant redevenue majoritaire s’est opposée à la loi de finance, ce qui a mis fin du jour au lendemain à l’inflation qui avait atteint près de 14% en 1981 et était encore à quasiment 6% en 85. Nous sommes alors passés en 87 de près de 6% d’inflation à 2%.

Sur la durée, de 1971 à 1986, le franc a perdu plus de 80% de sa valeur, ruinant la France. En 1971 il fallait 4 francs suisses pour 1 franc français, en 1986 c’était le contraire. L’inflation n’était donc pas conjoncturelle mais structurelle. Tous ceux qui se gargarisent des circonstances du moment ont tort. Parce que si tel avait été le cas, le fait que le parlement mette fin au financement de l’Etat par de la création monétaire n’aurait pas eu pour conséquence de mettre fin directement à l’inflation, qui ne trouvait bel et bien sa source QUE dans ce système de financement.

Et aujourd’hui c’est pareil, l’inflation est la conséquence de la politique accommodante des banques centrales à partir de 2009 pour mettre fin à la crise des subprimes, il faut désormais payer la note. Ils ont réussi à injecter des masses de monnaie sans conséquences flagrantes apparentes autre que l’effet Cantillon, qui a concentré des masses de richesse dans quelques valeurs qui sont très très largement surévaluées et ne pourront que se casser la gueule. Aujourd’hui il faut payer la note, les valeurs et les dettes souveraines ne pouvant monter jusqu’au ciel, il est temps de redonner sa valeur à l’argent, avec toutes les conséquences que cela implique sur l’investissement et donc la vitesse de la monnaie et par conséquent la création de richesse.

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