Conduite automatisée : comment s’assurer que les robots ne seront pas incontrôlables

Conduite automatisée : comment s’assurer que les robots ne seront pas incontrôlables

Comment bien programmer les robots de notre quotidien pour qu’ils nous assistent en toute sécurité ? Des points critiques restent encore à clarifier. [Lire plus…]

Ndlr : Il y a un très gros biais cognitif dans la réflexion, à savoir que les transports en commun n’ont pas d’avenir. Ils sont chers, peu pratiques, peu efficaces, peu agiles… le transport en commun est un concept du 20e siècle. L’avenir, c’est ce qu’on voit ici sur l’image d’illustration. Et tout le monde peut constater que ce n’est pas un bus de 15 tonnes transportant 100 passagers. Ce véhicule peut aller partout, il peut aller chercher ses passagers à leur domicile, les amener à leur destination ou à un autre véhicule pour compléter le parcours, établi par une intelligence artificielle en conséquence des demandes des autres passagers, il n’a pas d’horaires, pas de ligne établie sur un parcours déterminé. Il est confortable, pratique, agile et collectif, il transporte ses passagers comme des individus, pas comme du bétail.

Les conséquences sont multiples et diverses. Entre 10 personnes transportées en même temps ou 100 personnes, la première des conséquences est la proximité. Dans un si petit aréopage de passagers, le véhicule devient un point commun, plus intimiste, plus sécuritaire. Dans un gros véhicule, c’est l’indifférence qui règne, l’individualité étant écrasée par la foultitude. N’importe qui peut agresser n’importe qui, personne ne bougera, on est là pour se déplacer d’un point A à un point B, point, à chacun ses difficultés pour y parvenir. Dans le petit véhicule, cette situation n’est pas envisageable, en raison de la proximité. De fait, cette situation de proximité induit une certaine confiance entre les passagers, comme s’ils se connaissaient, ce qui a de bien plus fortes chances de se produire que dans un gros véhicule où même s’ils se connaissent, ils ne se trouvent pas au même endroit dans le véhicule et ne savent pas l’un et l’autre qu’ils y sont ensemble. Et donc le risque de dégradations et d’abus est plus limité et on peut alors imaginer des systèmes de secours, avec des arrêts d’urgence ou des interactions directes avec le central de pilotage. Se focaliser sur la programmation est donc pertinent, mais sur le véhicule il y a aussi des possibilités si on intègre l’ambiance de la société concernée à ce moment-là, en pleine transition sociétale.

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