Comment Amazon dicte sa loi aux maisons d’édition françaises

Comment Amazon dicte sa loi aux maisons d’édition françaises

Alors que la Commission Européenne vient d’ouvrir une enquête sur les pratiques commerciales d’Amazon dans le livre numérique, un éditeur français nous explique -sans langue de bois- comment le site américain le met sous pression permanente.
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Ndlr : INCROYABLE EXEMPLE DU COMPORTEMENT ABJECT DE CETTE BOITE POURRIE : »Au rang des exigences: l’arrivée à l’heure pile des camions de livraison de livre à l’entrepôt. La moindre demi-heure de retard est facturée 500 euros par le site à l’éditeur retardataire. Une somme qui est automatiquement défalquée de la facture suivante… Et tant pis si le retard est dû à Amazon lui-même. « Il y a quelques mois, notre chauffeur est arrivé à l’heure mais il y avait embouteillage à l’entrepôt d’Amazon. Du coup, la livraison n’a pas eu lieu à l’heure et nous avons été sanctionnés », explique l’éditeur. »  Les solutions sont simples : il faut mettre en place une fiscalité adaptée aux GAFA. Notre fiscalité actuelle, datant de la révolution industrielle, n’est plus adaptée. A l’époque où elle a été instaurée, celui qui souhaitait exploiter notre marché devait être présent physiquement sur place et ainsi contribuer à notre économie. Ce n’est plus le cas aujourd’hui avec les technologies de l’information.  Alors, ce qu’il faut, c’est décréter une fiscalité conservatoire à la source sur l’intégralité du chiffre d’affaires réalisés sur le territoire français, à concurrence du remplissage d’une feuille d’impôts, idéalement 30%. Concrètement : Google vend une pub 100€? 30€ doivent être versés sur un compte contrôlé par Bercy au titre de l’impôt conservatoire. Même chose pour tout chiffre d’affaires de transactions commerciales, mais minoré pour les ventes matérielles, 5%. Lorsqu’Amazon livre quelque chose, il verse 5% de la somme au titre de l’impôt conservatoire sur le compte de Bercy. Les sommes à récupérer chez les Microsoft, Amazon, Google, Facebook, Apple, Viadeo, Tripadvisor, etc…sont gigantesques, mirobolantes, des dizaines de milliards chaque année.

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