Climat : l’économie mondiale encore trop accro aux énergies fossiles

Climat : l’économie mondiale encore trop accro aux énergies fossiles

Comme le montre le bilan énergétique 2018 publié par le cabinet Enerdata, l’intensité carbone des pays du G20 diminue beaucoup trop lentement pour respecter l’accord de Paris. En cause, une économie mondiale encore très énergivore et un mix énergétique fossile à 80%. [Lire plus…]

Ndlr : L’humanité abandonnera le charbon et le pétrole vers 2040, on le sait. Avant, la solution, c’est la voiture électrique, l’autoconsommation et la conversion de l’industrie.

On pourrait prendre tout un tas de mesures comme inciter à l’industrialisation vers le captage de CO2 et le développement d’une filière de sa transformation en plastique et surtaxer le plastique à base de pétrole. Ca ferait mécaniquement augmenter le prix des véhicules et donc les constructeurs achèteraient le plastique à base de CO2. C’est juste un exemple.

En agissant ainsi on commencerait à baisser les concentrations en CO2 AVANT d’avoir commencé à diminuer les émissions. Parce que la vraie solution n’est pas de diminuer les émissions, mais bien de baisser la concentration dans l’atmosphère. Et il se trouve qu’il est bien plus facile de résorber le CO2, qui est un futur créneau rentable, porteur de la croissance du 21ème siècle comme l’exploitation du pétrole au 20ème, que de diminuer les émissions, qui est un coût, une charge.

A noter que le nucléaire, contrairement à ce qui est prétendu et répété dans l’article est un très gros émetteur de CO2. 5x moins que le pétrole ou le charbon, mais 5x à 10x plus que le photovoltaïque ou l’éolien et 30x plus que le houlomoteur, l’hydrolien, l’hydrothermique, le géothermique ou l’osmotique…

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