Chasse, pêche, agriculture: pires que le réchauffement

Chasse, pêche, agriculture: pires que le réchauffement

Une étude australienne montre que la chasse, l’exploitation forestière ou la surpêche menacent bien plus la biodiversité que le réchauffement climatique.
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Ndlr : C’est là qu’on comprend tout l’intérêt de l’alimentation synthétique.  IL faut bien comprendre que si seulement 30% de la protéine est d’origine synthétique, c’est 30% de moins prélevés sur la nature, ce qui est considérable.  De plus, dans l’avenir la consommation moyenne de calories par individu va diminuer en raison du transhumanisme. De plus en plus de gens auront un rein, un coeur, les poumons, artificiels, ou des prothèses de jambes, de bras. Or ces équipements, indispensables à la vie des malchanceux, ne consomment pas de calories. Si un individu a les deux jambes amputées, ça fait que les deux membres qui consomment le plus de calories dans le corps parce que devant le porter et le déplacer ne consomment plus que de l’électricité.  On peut donc spéculer que d’ici quelques décennies la ration calorique quotidienne moyenne va diminuer d’au moins 300kcal, contribuant largement à la réduction de l’empreinte écologique alimentaire.  Si on ajoute à ça la prise de conscience, avec en corollaires des législations, des sanctuaires qui s’étendent de plus en plus nombreux et, surtout, la démocratisation de la société grâce à la révolution digitale qui fera qu’au travers du financement de plus en plus participatif seuls les projets écologiquement acceptables seront financés, nous allons vers un monde moins pire.  Ce n’est pas de l’optimisme, c’est un constat. Je ne parle là que de ce qui est factuel, de ce qui se fait, à contrario du discours ambiant qui consiste à ne parler que de ce qui ne se fait pas et qui va à l’encontre de ce devenir.  Le capitalisme a ceci de bon que outre le fait qu’il est capable de faire feu de tout bois, si un aquifère n’est plus rentable pour une multinationale, comme à Vittel où Nestlé se voit imposer des quotas de pompage, eh bien on finit par fermer l’usine et foutre la paix à l’aquifère. Il en va de même pour la surpêche. On supprime les petits bateaux, parce qu’ils sont faciles à supprimer (et, si nécessaire, à recréer), ne laissant que les plus gros bateaux et les bateaux-usine… qui font faillite les uns après les autres, faute de poisson à traiter. Je ne dis pas qu’il faut faire confiance au temps pour régler les choses, je dis que les pierres d’achoppement existent et qu’il ne faut pas hésiter à s’appuyer dessus pour faire levier.

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