Vivre chez ses parents à 25, 30, 40 ans, ou plus…

Vivre chez ses parents à 25, 30, 40 ans, ou plus…

Pour en parler Jean-François Marmion, Sarah Chiche, Sébastien Dupont et Serge Guérin
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Ndlr : Mais qui a décrété cette absurdité ? On devrait vivre avec ses parents jusqu’à leur mort et nos enfants jusqu’à la nôtre. C’était comme ça il y a encore seulement quelques décennies, c’est pour ça que la moindre ferme, même pauvre, était immense, parce qu’elle abritait deux, trois, quatre générations. Quand l’un ou l’autre s’en allait, c’était anecdotique et il pouvait revenir en permanence, il avait sa chambre, ses affaires, sa vie, qui l’attendait, suspendue.   On dit encore aujourd’hui « dans les grandes maisons », pour parler des familles dynastiques. C’est une expression qui designe les hôtels particuliers, les manoirs, les châteaux, qu’on appelait comme ça parce que c’étaient simplement d’immenses maisons de ville comportant énormément de chambres pour abriter toutes les générations de toute la famille.   Cette histoire que le jeune devrait partir de chez ses parents et on va même jusqu’à lui donner un surnom de « Tanguy », c’est juste de la propagande pour la promotion immobilière visant à vendre du logement et à diviser la population, ce qui est quand même plus favorable à une démocratie contrôlable. Diviser pour mieux régner quoi. Sans compter que c’est quand même plus rentable si chaque foyer achète son propre téléviseur que si toute la famille regarde le même.  Si on ne veut pas que nos enfants vivent avec nous, alors il faut se poser la question pourquoi en faire ? Parce que ça, c’est clairement de la schizophrénie. Et notre société contemporaine à cheval sur deux époques, celle qui arrive, de la Génération Z, qui sera très différente de celle qui a eu cours au XXème siècle et celle d’avant, qui datait du féodalisme, est clairement schizophrène à plus d’un titre.

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