Une femme meurt toutes les deux minutes pendant la grossesse ou l’accouchement

Une femme meurt toutes les deux minutes pendant la grossesse ou l’accouchement

Une femme meurt dans le monde toutes les deux minutes de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement bien que la mortalité ait été réduite d’un tiers en 20 ans, ont alerté jeudi des agences des Nations Unies, relevant que malgré des progrès, les acquis ont largement stagné, la situation s’inversant même dans certains cas entre 2000 et 2015. [Lire plus…]

 

Ndlr : Voilà pourquoi selon moi les soldats doivent être des hommes, les femmes ont déjà leur part et les hommes ne mourront jamais durant la grossesse ou l’accouchement, les femmes n’ont donc pas besoin de mourir au combat en plus, elles sont déjà bien assez victimes de la société. A défaut de pouvoir abolir les morts évitables et adoucir la condition féminine d’un coup de baguette magique, il faut au moins les préserver tant que faire se peut. Certains pensent que les femmes soldat contribuent à l’égalité des sexes. Mais en réalité elles ne font que propager la guerre à leur genre. Et de propager la guerre n’est pas le meilleur moyen de la faire reculer, ce qui pourtant résoudrait le problème que nous avons ici.

Les choses sont donc évidentes : les morts évitables de femmes enceintes sont une violence faite aux femmes. Et pour réduire la violence, il faut réduire la violence, moins de guerre, c’est plus de paix, qui est le premier paramètre indispensable pour tendre vers l’égalité et la prévention envers les femmes. On le voit avec le constat effarant que Chypre, la Grèce et les USA, qui sont pourtant des économies développées, ont les plus fortes régressions derrière le Venezuela. Dans tous ces cas il y a un regain de tension militaire en arrière-plan, en particulier pour les USA qui mènent partout sur le monde des guerres dites de « civilisation », non pas pour empêcher un nouvel ordre mondial de s’établir, mais pour éviter que la civilisation occidentale se retrouve diluée dans un ordre mondial dominé par les nouveaux puissants.
Les conséquences de ces agissements belliqueux se lisent directement dans les statistiques d’accès à la santé de leur population et des populations victimes de la géopolitique mondiale. La population subsaharienne, de condition déjà fragile à la base, subit directement le contre-coup de l’assassinat de Kadhafi, vecteur de stabilisation et de développement dans la moitié Nord de l’Afrique. Et ça ne fait que commencer, parce que ce n’est pas en remplaçant le colonisateur français au Mali et de plus en plus ailleurs, par la violence des mercenaires russes que les choses vont s’améliorer. Tout ne peut que s’aggraver désormais. La guerre en Ukraine va coûter de plus en plus d’accès à la santé à de plus en plus de gens dans de plus en plus de pays, aggravée par les troubles militaires du remplacement des forces françaises par les russes, aggravée par les troubles de l’approvisionnement en raison de ces tensions. De plus en plus de famine, de moins en moins d’accès à la santé, de plus en plus de violence… juste pour ne pas évoluer…