Le nouveau rapport parlementaire sur la masse et la haute technologie des députés Thomas Gassilloud et Damien Girard expose la nécessaire articulation entre deux dynamiques souvent perçues comme antagonistes : la création d’une force de masse capable de soutenir un conflit prolongé et l’intégration de systèmes high tech garantissant la supériorité opérationnelle. [Lire plus…]
Ndlr : Ca me semble très pertinent. Ce qui caractérise les low tech c’est leur accessibilité et leur adaptabilité. Ce qui est vrai pour la société, où les low techs sont particulièrement adaptées à une économie du lien social et donc pour le fonctionnement territorial, l’est aussi pour l’armée, où les hautes technologies nécessitent une telle spécialisation qu’elles sont inaccessibles et donc pour neutraliser une armée orientée uniquement vers la technologie, il suffit de cibler ceux qui la maîtrisent et la technologie elle-même. On retrouve ce même paramètre dans la lutte contre le réchauffement climatique, qui repose sur la connaissance de pointe et les technologies qu’elle permet, mais également une agriculture plus naturelle, du reboisement moins étudié, de permettre de la friche pour générer des ecosystèmes. C’est à tous les niveaux que la technologie constitue un point fort aussi considérable qu’elle est un point faible. On le sait, aujourd’hui, une grosse éruption solaire pourrait faire revenir la moitié de la Terre exposée au Moyen-Âge. Disposer en contrepartie de toutes nos technologies de low tech pourrait l’éviter. On a par exemple supprimé le téléphone filaire par le cuivre. Tout passe par internet ou GSM… quand ça marche !
