Travailler moins rend-il vraiment plus heureux ?

Travailler moins rend-il vraiment plus heureux ?

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Ndlr : Moi, je vois ce genre d’articles obscurantistes (et des pensées comme celle de Larrouturou) comme le baroud d’honneur du travail. Le nombre d’heures travaillées par des humains en proportion de la création de richesse ne cesse de diminuer depuis 40 ans…et c’est tant mieux et ça va heureusement s’accélérer. Le travail est une punition, une misère, et de s’y accrocher, une schizophrénie. Non, la société va vers la fin du travail et c’est dans cet esprit que Carlos Slim a prononcé son discours. C’est en attendant que l’outil de production comme administratif puisse se passer totalement de l’être humain. Débarrasser la société du travail, c’est rendre le cerveau humain libre pour être exploité afin de faire contribuer chacun au développement sociétal. Le travail n’apporte aucun épanouissement, aucun avantage. Il n’est surtout pas plus porteur de création de richesse que fait par des machines. Alors qu’il est acté que la transversalisation des connaissances et des pouvoirs est une vraie valeur. L’homme est un outil, pas une machine. De le faire travailler comme une machine, c’est de l’esclavage si une machine peut le remplacer. Une société débarrassée du travail, c’est une société dans laquelle ceux qui ne travaillent plus peuvent apporter leur contribution au fonctionnement de l’Etat. Toutes les crèches deviennent associatives, ce sont des associations qui entretiennent les espaces verts et des organismes divers permettent à tout un chacun de donner son avis via des votes, comme une e-petition ou des paiements, comme le crowdfunding. Une société débarrassée du travail, c’est une société qui produit non seulement la même richesse puisqu’elle est produite par des machines, mais à laquelle vient s’ajouter la richesse produite par ceux qui ne travaillant plus ont le temps de se préoccuper des initiatives individuelles. Un système constitué non plus de grandes entités telles que celles de la seconde révolution industrielle du XXème siècle, mais d’une infinité d’initiatives individuelles interagissantes, presque une par individu sans travail, mais non pas désoeuvré pour autant. Combien de fois m’a-t-on rétorqué : « mais si on ne travaille plus, que va-t-on devenir »? C’est absurde! Ca l’est au moins autant que d’exploiter un individu pour prendre la place d’une machine en le faisant travailler comme un robot plutôt que d’exploiter ses capacités cognitives qui ont explosé au cours du XXème siècle. Aujourd’hui, l’individu moyen est d’ores-et-déjà un parasite qui vit aux crochets de l’organisme qui le salarie en prenant la place d’un pauvre robot privé de travail à cause de lui. Et ce parasite-robot humain, abruti par son travail, ne va plus viser qu’à corrompre son esprit, durant son temps libre, en absorbant toutes les rumeurs, toutes les croyances, tous les populismes, qui circulent sur le net, le rendant inepte (autant le net que lui-même d’ailleurs) au passage. Alors que les capacités de chacun sont là, il suffit de les libérer. Mais non, ce qui compte, c’est de trouver le moyen de travailler!C’est bel et bien de l’obscurantisme religieux. C’est l’obscurantisme de la religion travail. Spinoza aurait apprécié!

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