Tests sur animaux : bientôt une alternative plus fiable et éthique

Tests sur animaux : bientôt une alternative plus fiable et éthique

 

Pour diagnostiquer la dangerosité d’un produit chimique, le test sur animal est obligatoire. Le biologiste Christophe Furger affirme avoir conçu une alternative utilisant des cellules humaines, à la fois plus éthique, plus fiable et plus économique. [Lire plus…]

Ndlr : D’une manière générale, pour avoir été proches d’un grand biologiste de renommée internationale, les tests sur les animaux n’apportent pour ainsi dire rien. Selon lui les grandes avancées suite à des tests sur les animaux se comptent sur les doigts des mains, plus de 90% relevant juste de la maltraitance, mais n’apporte rien fondamentalement.

De plus, il existe des tas de méthodes alternatives depuis longtemps, des modèles informatiques, des modèles biologiques, des protocoles de tests sécurisés, etc.

Seulement voilà, les animaux sont un marché, un produit, normé, avec des filières, d’élevage, d’alimentation, de fourniture d’accessoires. Et les élevages, les fournisseurs de l’alimentation ou des accessoires d’élevage, cages, mangeoires, etc, qui sont des équipements normés et donc le marché est un oligopole strictement réservé, ont les mêmes actionnaires que ceux qui financent les recherches.

Ainsi, plus ils financent les recherches et plus la filière animale rapporte et amortit la recherche. De sorte que si la recherche n’aboutit pas, la perte est amoindrie et si elle aboutit c’est le jackpot. Pile je ne perds pas, face je gagne.

…Autant dire que son invention ne nécessitant pas de nourriture, juste une boîte de pétri, elle n’a aucune chance de voir le jour dans les labos. Ce n’est pas qu’elle ne sera pas homologuée ou dieu sait quoi, mais un chercheur qui préférerait l’utiliser plutôt que massacrer des bestioles… ne trouverait tout simplement pas le financement pour ses recherches, qui reviendraient un petit peu moins cher, mais rapporteraient beaucoup moins.

Si on veut que ça marche, il faut interdire purement et simplement les tests sur les animaux et n’autoriser que ceux qui ne peuvent –exceptionnellement– pas s’en passer, via une demande d’autorisation spéciale étudiée par une commission paritaire avec les différents acteurs du secteur (protection animale, recherche, investisseurs, politiques) au cas par cas exclusivement. Pour le massacre d’une souris, il faut une paperasse administrative, avec la description du test, la raison qui justifie le massacre de cette souris et interdit d’envisager autre chose.

Et, bien évidemment, il faut interdire tout produit ne répondant pas à cette norme provenant d’ailleurs. Sinon, les labos iront simplement massacrer les petites bêtes ailleurs.

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