«C'est difficile à dire, mais d'autres vies seront fauchées» : dans un entretien au Journal du dimanche, le Premier ministre, Manuel Valls (photo AFP), répond aux polémiques sur la sécurité du pays après l'attaque de Nice, l'ancien maire de la ville Christian Estrosi, accompagné par d'autres responsables de droite, ayant accusé l'Etat de ne pas avoir mis en place un dispositif suffisant. A quoi Manuel Valls rétorque qu'il faut éviter la surenchère : «Chacun connaît ma détermination, l'autorité est pour moi une valeur essentielle. Mais remettre en cause l'État de droit, remettre en cause nos valeurs serait le plus grand renoncement». Et d'ajouter : «La réponse à l'État islamique ne peut pas être la "trumpisation" des esprits.»