Stockage électrique, le faux problème de l’intermittence – Les clés de la transition énergétique

Stockage électrique, le faux problème de l’intermittence – Les clés de la transition énergétique

Le stockage de l’électricité, même produite de manière intermittente par les énergies renouvelables, n’est pas un frein à la… – Les clés de la transition énergétique
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Ndlr : C’est d’autant plus faux qu’en réalité le nucléaire est bien plus intermittent que les énergies renouvelables. Parce que s’il y a toujours du vent ou des vagues quelque part, il n’y a pas toujours une centrale nucléaire en chauffe quelque part.

Ce n’est pas pour rien qu’en période de pic de froid le nucléaire ne parvient pas à répondre aux besoins. C’est pas qu’on presse un bouton et la production augmente, il faut des heures de chauffe en amont du pic durant lesquelles il faut soit stocker l’énergie excédentaire soit tout bonnement la disperser dans le sol, et une fois le pic passé il faut des heures pour que la chauffe diminue et là encore il faut soit stocker soit gaspiller en dispersant dans le sol.

Les ENR n’ont pas ce problème et c’est la raison pour laquelle avec les énergies renouvelables on a bien moins besoin de puissance installée pour répondre aux besoins.

Aujourd’hui, la France n’a jamais consommé plus que 54 GW de puissance instantanée. La puissance installée du parc nucléaire est de 69 GW et la puissance totale installées des infrastructures de production d’énergie de plus de 130 GW. Et malgré ça, en cas de pic on doit importer de l’énergie.

Avec les ENR, ce n’est pas le cas. Une puissance installée de seulement 80 GW nous suffirait amplement, grâce à son extrême réactivité.

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