L’Europe explore aujourd’hui la manière dont les territoires ruraux peuvent devenir des catalyseurs d’innovation et de compétitivité industrielle. Le dernier rapport du Joint Research Centre (JRC) de la Commission européenne décrypte les dynamiques entrepreneuriales émergentes hors des grands pôles urbains. (Lire plus…)
Ndlr : C’est ce que j’explique depuis longtemps, à savoir que désormais, grâce à l’exode citadin en raison de la quête d’une qualité de vie et des réseaux, qui ont aboli les distances, c’est en décloisonnant les territoires que l’on pourra aller chercher de la valeur. Auparavant, une industrie en campagne était isolée, éloignée, c’était compliqué, les ouvriers devaient vivre à proximité, il fallait parcourir des distances considérables, les échanges se faisant par courrier et par téléphone rendaient l’entreprise moins dynamique que ses concurrentes qui sévissaient dans des zones industrielles conçues pour elles. Aujourd’hui, c’est très différent. Il ne s’agit plus d’avoir une production industrielle, mais de la recherche et développement, du software, des services, toutes choses qui se font volontiers à distance. Dans ce cadre, la transition sociétale de la fin de l’emploi est un élément qui permettrait de libérer les forces créatives. Un environnement dynamique idéal pour les startups. Avec une masse intelligente, disponible parce que non contrainte par l’aliénation du travail, interagissante entre diverses plateformes clientes ou partenaires. Le foncier est bon marché eu égard à celui des zones urbaines.
