Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé, dimanche 28 janvier, leur « retrait sans délai » de la Communauté Économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Une décision qui ne peut s’appliquer qu’au bout d’un an en vertu du traité de l’organisation sous-régionale. La Cédéao se dit prête à une « solution négociée ». [Lire plus…]
Ndlr : Comme toujours, la question est de déterminer qui tient le manche du couteau. Lorsque les militaires ont pris le pouvoir, renversant celui mis en place par l’Occident pour le servir, la CEDEAO, à la solde de l’Occident et dont c’est le rôle de maintenir ses membres en état de dépendance, a pris des mesures punitives, menaçant même d’envahir ces pays pour rétablir l’ordre, ce qui ne s’est bien évidemment pas produit. En contre-coup ces trois pays ont annoncé maintenant quitter la CEDEAO, du coup c’est la panique, elle perd des membres éminents et importants. Elle réalise que loin de dominer, c’est elle qui dépend de ces pays qui vont maintenant faire boule de neige, l’Afrique se libère. A ne pas s’y tromper, ceux qui quittent la CEDEAO ne perdent rien, ses membres étant tous dans le peloton de queue des pays les plus pauvres du monde et les plus faibles pour l’Indice de Développement Humain, on ne peut pas dire que d’en être membre amène une quelconque prospérité.