Quel coût environnemental pour le numérique ?

Quel coût environnemental pour le numérique ?

Aujourd’hui, le numérique est partout : on peut regarder des vidéos sur nos téléphones, écouter la radio avec nos ordinateurs ou prendre rendez-vous avec notre médecin via une application. Bref, difficile d’y échapper. Mais avons-nous vraiment conscience de l’empreinte écologique du numérique ? [Lire plus…]

Ndlr : La vérité est que le numérique est de très loin la première source de décarbonation. Il n’émet pas de GES, il ECONOMISE des montagnes de GES.

Le numérique est la première source d’économies d’énergie. Grâce à lui on s’épargne des centaines de millions de lecteurs CD/DVD/VHS, des milliards de CD/DVD/VHS plus leurs pochettes. Et aussi des milliers de milliards de kilomètres pour aller les acheter ou les louer. Et ne parlons pas des mégatonnes de papier, d’encre, de colle, les milliers de milliards de kilomètres pour transporter les millions de tonnes de courrier. Le gain écologique du numérique est MIROBOLANT !

Plus son empreinte énergétique augmentera, plus on économisera d’énergie. C’est le numérique qui a la progression de son efficience la plus exponentielle. Pour un point de consommation d’énergie en plus, il est infiniment plus efficace. Un DD actuel de 2T consomme moins qu’un DD de 40 Mo d’il y a 30 ans. Un processeur actuel consomme le double de son équivalent d’il y a 30 ans, mais il est au moins 10 milliards de fois plus performant. Et le stockage SSD progresse, puis un jour il y aura le stockage ADN.

Après, l’émission relève bien divers paramètres mais reste très primaire, très 20ème siècle. On parle des gningnins centaines de millions de puces qu’il faut pour les objets connectés, mais on ne parle pas des gningnins milliards qu’il aurait fallu produire s’il n’y avait pas le numérique. Ni du fait qu’aujourd’hui grâce au numérique on stocke toute une discothèque sur une clé USB ou une carte SD. Ni aussi que Amazon a prévu d’être négatif (pas neutre, négatif) en carbone pour 2035, que Microsoft est déjà quasiment neutre et sera bientôt négatif, que Google est neutre. Alors que sans le numérique, il faut du pétrole, des véhicules. Un discours très 20ème siècle reposant sur le moins consommer, moins voyager, finalement un discours décroissant très primaire, même venant de scientifiques.

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