Pollution: Le scandale des nanoparticules diesel sera-t-il «pire que l’amiante»?

Pollution: Le scandale des nanoparticules diesel sera-t-il «pire que l’amiante»?

Dans un article scientifique publié en mars, un radiologue strasbourgeois spécialisé soulève de nouveau les lourdes conséquences de la pollution aux nanoparticules largemen
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Ndlr : Je me souviens, il y a une quarantaine d’années, j’étais gosse, je disais à mon oncle, qui doit avoir dix ans de plus que moi, comme les camions polluent. Et lui me répond : « un vélomoteur pollue comme dix camions ». Je lui avais rétorqué : « ouais, mais t’as vu la fumée ? » et lui de me rétorquer : « oui, mais ce n’est que de la fumée ! ».  …Et nous avions tous deux raison, en fait. Non, le diesel ne pollue pas, très peu, bien moins que le moteur essence. Mais il émet des micro –et nano, plus graves– particules nocives pour les êtres vivants. Pour les plantes, ces mêmes particules sont un engrais naturel bienfaisant. La nature aime ces particules de carbone.  Tout dépend donc du point de vue où l’on se place. Le diesel ne pollue pas, mais il tue. Et comme les villes sont faites pour les humains et pas pour les plantes, il n’a rien à faire en ville, c’est aussi simple que ça.  Malheureusement de plus en plus de signes semblent montrer que c’est trop tard. En 20 ans la circulation s’est densifiée exponentiellement dans les villes. A la fin des années 90 j’allais en voiture sans problème au coeur de Paris. Je passais devant la Tour Montparnasse, je tournais à gauche à la Rue du Roc, puis à droite derrière la rue et je me garais, gratuitement, le long des allées fleuries. C’était il y a exactement 20 ans. Aujourd’hui, ça relève de la science-fiction et si vous racontez ça à un jeune de 20 ans, il ne vous croira jamais.  Et cette explosion de la circulation, outre les centaines de milliers de morts d’intoxication aux particules qu’elle produit chaque année, 50’000 rien qu’à Paris, pourrait bien avoir des effets délétères sur des décennies après la disparition du diesel, des gens mourant de ses nanoparticules des décennies après sa disparition. Combien de jeunes nés dans les années 90 développeront un cancer, un maladie pulmonaire grave, à 50 ans ? Alors que le diesel aura disparu depuis 20 ans ?  Une future charge pour la démographie, avec des morts prévisibles, pour la Sécu, avec des soins coûteux à prévoir, pour la population, qui subira les effets d’une fin de siècle hystérique qui les aura empoisonnés alors même qu’ils n’avaient rien demandé et que si ça n’avait été tenu qu’à eux, il n’y aurait pas eu de voiture en ville.

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