Alors que le bitcoin est récemment passé sous la barre des 8000 dollars avant de légèrement rebondir, Jim Yong Kim, le patron de la Banque mondiale, a affirmé mercredi 7 février que « la grande majorité
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Ndlr : Il a évidemment raison. Et contrairement aux croyances ridicules pour mous du bulbe complotistes primaires, comme on peut en lire dans les commentaires Facebook, l’Euro et le Dollar, outre que ce n’est pas le sujet, sont de vraies monnaies, qui en remplissent toutes les fonctions. Et ce même si certains points de vue économiques considèrent que l’assouplissement quantitatif est de la « fausse monnaie ». Il n’en reste pas moins que cette « fausse monnaie » repose toujours sur les mêmes fondamentaux. Dans les cryptomonnaies, l’immense majorité n’a de monnaie que le nom, mais ce ne sont en réalité même pas des titres. Le Bitcoin, c’est comme si un gamin allait acheter un pack de billes, qu’il les vende chacune 1€, que chaque personne qui en a acheté une la revende 2€, le nouvel acheteur la revend 5€…jusqu’au moment où quelqu’un réalise que ce ne sont que des billes dont on peut acheter le paquet de 100 pour que dalle au magasin. Et pour acheter ces billes, le drame c’est que des millions de gens se sont endettés pour spéculer. Certains ont hypothéqué leur maison. Et s’il est vrai que certains se sont fait très facilement énormément d’argent, on ne parle évidemment pas de ceux, innombrables, qui ont perdu l’argent de leur foyer. Et cet argent perdu, dans ce cas, c’est de la richesse détruite. Si vous avez une famille qui s’est endettée pour acheter des meubles, une maison, des équipements et se retrouve surendettée, la loi peut les protéger et pour contraindre les créanciers à des avantages voire tout bonnement effacer les dettes. Mais ces dettes ont servi à financer de vraies transactions, à acheter des biens, dont l’acquisition a crée de la richesse. Dans le cas d’une cryptomonnaie, ça n’a fait que déplacer de l’argent et on ne sait même pas où. Mais pour la personne qui a investi, c’était du vrai argent, qui représentait sa richesse personnelle et si elle fait faillite ou se retrouve surendettée, c’est une part de la masse monétaire nationale qui est effacée, une fraction de la richesse nationale à laquelle tous contribuent, y compris les banquiers et financiers véreux, ultracapitalistes néolibéraux sauvages aux côtés des simples ouvriers. Une cryptomonnaie comme le Bitcoin, par définition, ne crée pas la moindre richesse, elle ne fait que déplacer de la richesse créée par le vrai système monétaire d’un point d’un autre sans qu’on ne sache où.