Le désenchantement du logiciel

Je programme depuis 15 ans maintenant. Récemment, le manque d’attention de l’industrie du logiciel en matière d’efficacité, de simplicité et d’excellence a commencé réellement à me peser, au point d’être déprimé par ma propre carrière et l’informatique en général. [Lire plus…]

Ndlr : Pas mal, même si je ne suis pas d’accord, les ordinateurs d’aujourd’hui ne sont pas 1000x plus puissants que ceux du programme Apollo, plutôt 300 millions de fois.

Accessoirement, ce que l’auteur oublie de traiter, c’est l’énergie pour tout ça. La complexité des logiciels fait que les programmeurs mettent beaucoup plus de temps à programmer, donc à s’éclairer, utiliser un ordinateur. Ils sont plus nombreux à se déplacer puisqu’il faut plus de monde. Et les ordinateurs travaillant beaucoup plus pour faire tourner ces programmes obèses qui n’offrent rien de plus qu’il y a 20 ans, on peut considérer que 50 centrales nucléaires de part le monde ne servent qu’à alimenter ce volume de puissance superféfatoire.

J’avais un 486 avec 64M Ram, ce qui était énorme en 97. Il était équipé d’Office et Windows 95. Le DD faisait 340Mo, plus qu’énorme pour l’époque, un luxe, du très haut-de-gamme, comme avoir 2T aujourd’hui. Il y avait un logiciel suisse de gestion de comptabilité appelé « Cresus », très célèbre en Suisse. Il était aussi évolué que Ciel d’aujourd’hui et avec Word on pouvait mettre en page un magazine. On écrivait du texte, qu’on pouvait convertir en WordArt, changer les couleurs et même la forme, par simple glisser-déposer. On pouvait tordre le titre, pour le faire onduler, le mettre en cercle, juste à l’aide de la souris, ce qui n’est plus possible aujourd’hui.

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