La réforme de l’apprentissage de 2018 a permis le développement massif de groupes privés, sans toutefois améliorer significativement l’insertion professionnelle des jeunes qui en sont le plus éloignés, juge le collectif « Nos services publics ». [Lire plus…]
Ndlr : On l’a toujours su, l’école privée bénéficie des meilleurs éléments, issus des couches qui ont les moyens de les y envoyer, ce qui en prive l’instruction publique où la moyenne baisse donc évidemment. Un phénomène qui s’aggrave parce que les élèves qui ont plus de peine ne sont alors plus émulés, tirés vers le haut, par leurs camarades qui ont plus de facilité et donc le niveau général baisse encore.
De pouvoir envoyer son enfant dans une école privée comme le font les riches, n’est pas un droit élémentaire, ce n’est pas un élément égalitaire ou équitable, c’est un privilège de riche. En subventionnant massivement l’école privée, on permet juste aux classes moins pauvres de se voir plus riches que les classes plus pauvres qui n’ont pas les moyens de le faire, sans que cela n’enlève leur prérogatives aux riches d’envoyer leurs enfants dans d’autres écoles privées où l’écolage coûte une fortune. Ca ne fait que créer un schisme entre les couches sociales des déciles du bas et milieu du tableau qui constituent le gros de la société.
L’école privée, ça doit coûter 1500 € par mois, pas par an. Et donc l’argent des subventions dilapidé dans l’école privée, ce qui favorise les moins défavorisés et défavorise les plus défavorisés doit être réattribué à l’instruction publique, c’est évident.