Joseph Stiglitz : « Sans croissance, ce ne sera pas la fin du monde »

Joseph Stiglitz : « Sans croissance, ce ne sera pas la fin du monde »

Le prix Nobel d’économie publie un nouveau livre. Il prône le retour du rôle fort de l’Etat pour réduire les inégalités et gérer la crise climatique. Entretien.
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Ndlr : J’adore évidemment, mais il n’a pas raison sur toute la ligne. L’UE a été menacée de surtaxes douanières par Trump avec la taxe GAFA. Ce n’est donc pas des entreprises que l’UE a peur. C’est que simplement ces multinationales ont établi un tel pouvoir financier de fait qu’en réalité elles disposent de la capacité d’Etat de ruiner les échanges économiques intercontinentaux.

C’est hallucinant, mais c’est le cas ! Et donc il faudrait avoir une politique bien plus belliqueuse pour imposer ce genre de droits de l’UE de taxer les bénéfices, mais alors c’est contraire à la paix et l’équilibre de l’ordre mondial auquel elle appartient.

La solution est en fait évidente, et il la donne lui-même, en parlant d’une économie plus démocratique produisant une nouvelle croissance. Parce que les peuples ne sont pas des Etats. Avec une économie plus contributive, les Etats sont à la solde des peuples et non pas le contraire.

Et d’introduire une économie plus favorable aux peuples ne menacerait en rien les possibilités d’enrichissement des uns et des autres, dans un système resté capitaliste, mais avec un capitalisme plus abouti que le système imparfait qui règne aujourd’hui.

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