Hypersensibilité aux ondes électromagnétiques : amplifier l’effort de recherche et adapter la prise en charge des personnes concernées

Hypersensibilité aux ondes électromagnétiques : amplifier l’effort de recherche et adapter la prise en charge des personnes concernées

 

L’Agence publie ce jour les résultats de son expertise relative à l’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques. Ce travail s’est appuyé sur l’ensemble de la littérature scientifique disponible, ainsi que sur un grand nombre d’auditions : médecins hospitaliers et généralistes, chercheurs, associations et personnes concernées. L’expertise met en évidence la grande complexité de la question de l’électrohypersensibilité (EHS), tout en concluant, en l’état actuel des connaissances, à l’absence de preuve expérimentale solide permettant d’établir un lien de causalité entre l’exposition aux champs électromagnétiques et les symptômes décrits par les personnes se déclarant EHS. Par ailleurs, l’Agence souligne que la souffrance et les douleurs exprimées par les personnes se déclarant EHS correspondent à une réalité vécue les conduisant à adapter leur quotidien pour y faire face. Dans ce contexte, l’Agence recommande une prise en charge adaptée des personnes concernées ainsi que la poursuite des travaux de recherche, notamment en mettant en place des études dont les conditions expérimentales prennent en compte les conditions de vie des personnes se déclarant EHS. [Lire plus…]

Ndlr : Le droit au respect des personnes, à l’intégrité personnelle, est un droit fondamental, que la justice a reconnu en acceptant par exemple d’interdire la pose d’un compteur Linky chez des particuliers, non pas parce qu’elle pensait que le compteur était la cause de leur souffrance, mais parce que les demandeurs le croyaient et que de ne pas le poser les soulagerait, ce qui est le plus important.

Même s’il est évident que l’EHS est une maladie psychosomatique, qui n’existe que chez nous et nulle part ailleurs où l’exposition aux ondes est bien plus prégnante, comme en Chine ou en Corée, la souffrance, elle, est bien réelle. Et donc il faut trouver un moyen de la résoudre. Ce qui risque d’être assez compliqué puisque la guérison implique pour ses victimes d’accepter l’idée que cette souffrance n’est que dans leur tête et que la solution se trouve chez un psychologue (pas un psychiatre, ce n’est pas une maladie mentale, plutôt une maladie sociale), option qu’ils refusent parce que perçu comme dégradant, malgré les preuves qui leur ont été maintes apportées que les ondes ne les font pas souffrir. Par des tests simples en double aveugle qui démontrent qu’en présence d’un émetteur ils sont incapables de détecter s’il est allumé ou éteint sans indicateur d’état. En revanche si une loupiote indique qu’il est allumé alors la souffrance survient rapidement, même si le boîtier est vide, que l’émetteur est purement fictif. Il n’en reste pas moins que non seulement ils souffrent, mais que leur mal se propage à la société toute entière, de plus en plus de gens sont obnubilés par cette croyance et en conçoivent cette souffrance qui semble vraiment violente.

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