Deux économistes, Jean Pisani-Ferry et George Papaconstantinou, viennent de publier un ouvrage sur la manière dont le monde peut garder un minimum de coopération sur les sujets importants comme le climat, alors que la planète se fragmente. Ils expliquent leurs idées aux « Echos ». [Lire plus…]
Ndlr : Il ne s’agit donc évidemment que du multilatéralisme tel que nous le connaissons, établi à un moment où les seules nations industrialisées étaient occidentales, le reste du monde étant constitué d’économies émergentes et de tiers-monde. Nous sommes dans une ère de crise où, fort naturellement, c’est l’esprit reptilien isolationniste qui domine, le protectionnisme est en vogue, renforçant l’effondrement du multilatéralisme qui est l’essence même de la civilisation, il doit absolument être défendu. Le protectionnisme ne marche jamais, il produit à très brève échéance un semblant d’effets positifs et ensuite c’est le crash et il faut des années pour rétablir la confiance. L’avenir du monde repose sur le multilatéralisme qui doit absolument être soutenu, mais adapté pour correspondre à un monde multipolaire, ce qui est de toute façon dans l’intérêt de tous, parce que dans un système de domination unipolaire contrôlé par l’Occident, la richesse ne provient que de cette domination ce qui est évidemment très limitant et largement insuffisant pour assurer le développement pour tous. C’est de la diversité que vient la prospérité et désormais les nouveaux entrants veulent leur part, la part à laquelle ils ont droit.