Et si on liquidait les partis politiques ?

Au cœur de la vie démocratique française depuis un siècle, les partis politiques n’ont jamais été auss
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Ndlr : Par définition, le rôle même du parti politique est d’unifier la pensée de manière à contrer les divergences. Bien sûr la gauche est un peu plus bordélique, il n’en reste pas moins que dans une société ouverte, il y a autant d’idées que d’individus (et donc de croyances populistes, mais c’est une autre question qui peut trouver réponse dans l’organisation de la démocratie) et non pas juste quelques « courants internes ».   On entre au parti le moins éloigné de nos idées, on adhère aux idées du parti (ou le contraire). Finalement, le parti n’est pas une « famille », mais plutôt une secte où le gourou est constitué par le dogme accepté par tous et l’obnubilation par l’acceptation du dogme qui s’auto-perpétue.   Kadhafi avait mis au point la « Grande Jamairhya libyenne », constituée d’assemblées locales. régionales et nationale. Un système qui marchait mieux que bien, puisque quelques jours avant que nous ne décidions de le renverser sous prétexte de dictature sanguinaire, l’ONU allait le récompenser pour sa démocratie (!!) Si si…   Document pris directement sur le site de l’ONU en 2011 par mes soins : https://www.facebook.com/LaSourceDinfo/posts/555219368019891 ; Le système fonctionnait comme ça :   1) Il était strictement interdit, sous peine de mort, de constituer un parti (et donc aucune entité n’accédait à la capacité de distiller des propos populistes, du moins pas de manière suffisamment prégnante pour corrompre la démocratie).   2) Chaque individu pouvait dire librement absolument ce qu’il voulait, sans aucune contrainte ni limite, il pouvait critiquer le régime ou proposer une idée, peu importe, quoi qu’il dise ne lui en serait pas tenu rigueur à une seule condition : qu’il le dise en public à son assemblée locale (et donc qu’il assume sa pensée).   3) Si l’individu avait une proposition à faire et qu’elle était acceptée, il était indemnisé. Pour faciliter le passage des idées, certains étaient devenus de véritables « démocrates professionnels ». Meilleurs orateurs, ils soutenaient l’idée à la place de son porteur pour lui donner plus de portée et partageaient les gains lorsqu’elle passait.   4) Si l’idée était passée à l’assemblée locale et que sa portée allait au-delà, au niveau régional ou national, elle était alors soumise à l’assemblée supérieure par des délégués nommés par l’assemblée locale. Si elle passait, le porteur était indemnisé. Et ce jusqu’au national si nécessaire.   …C’est par exemple comme ça qu’a été décidé le revenu de base en fonction du niveau social de l’individu par le reversement immédiat d’une part de la rente pétrolière.   Reste Kadhafi au milieu de tout ça, se qualifiant de « guide de la révolution ». Il est vrai que lorsqu’il parlait on venait de toute la Libye pour l’entendre et, à ma connaissance, il ne s’est jamais opposé à une décision de la Grande Jamairhya qui a toujours été suivie d’effet.   Un autre moyen de combattre les populismes et de garantir la démocratie, c’est de continuer d’élire des « aristocrates » (littéralement : les meilleurs), comme aujourd’hui, qui suivront la voie tracée par le peuple (de toute façon, en Libye, le pouvoir était centralisé aux mains de fonctionnaires tenus par un premier ministre et un secrétaire d’Etat, le pouvoir reste indispensable, ne serait-ce que pour le fonctionnement de l’armée, des services secrets, de la sécurité, la diplomatie, etc.) et de faire appel au financement participatif incluant la création monétaire comme dans le projet de l’AMI : http://soyons-AMI.fr . Donnant ainsi virtuellement la capacité de financer n’importe quoi au peuple, grâce à l’effet de levier et ainsi de soumettre totalement les grandes orientations politiques et économiques au peuple en faisant appel à ses capacités naturelles d’auto-organisation.   La démocratie sous forme consultative est contraire à la nature humaine. La consultation populaire implique des capacités cognitives que la masse n’a pas forcément et en aucun cas personne ne sera jamais capable d’avoir un avis fondé sur la totalité des sujets. En revanche, la naturalité de l’individu fait qu’il organise automatiquement et spontanément sa société de la manière la plus confortable pour lui. Une auto-organisation qu’il va spontanément guider par une Constitution pour s’épargner de dévier de ses intérêts, d’où l’origine de l’Etat, gardien de la Constitution, mais pas forcément de la démocratie.

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