Et si demain il n’y avait plus aucune voiture en ville ?

Et si demain il n’y avait plus aucune voiture en ville ?

Alors que le Conseil de Paris doit voter aujourd’hui pour la piétonnisation de la voie Georges Pompidou, l’OCDE fait une proposition bien plus radicale.
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Ndlr : Très exactement ce que je soutiens depuis des années et pour quoi j’ai été si souvent raillé lorsque je dis que le transport public, qui tient plus de la bétaillère qu’autre chose, n’a pas d’avenir. Sinon pour l’interurbain à grande distance, plus de 150 km. Pour faire Bordeaux-Paris ou Paris-Londres, on prendra l’Hyperloop, pour ceux qui ne sont pas trop obèses pour y  prendre place, mais d’ici-là la maladie aura été soignée je pense.  L’avenir est  à l’individuel, de petites navettes autonomes, roulantes ou suspendues à un monorail comme le Skytran, qui nous amènent directement sur le pas de la porte de notre destination, ou du petit collectif, aujourd’hui avec chauffeur, mais demain de manière autonome.  Ces petites navettes d’une quinzaine de places seront gérées depuis des applis sur nos smartphones et s’arrêteront devant vous en fonction des destinations des passagers à l’intérieur. Lorsque vous commandez, vous indiquez votre destination et le logiciel de gestion au serveur central détermine quelle est la navette dont les passagers vont dans votre direction et vous prend au passage.  La surface au sol aujourd’hui occupée par la voiture dans les villes est phénoménale. Des centaines de milliers de garages, sachant qu’un garage fait 20m². Des millions de places de parc, sachant qu’une place de parc fait 15m², c’est incommensurable. Et parce que circulent des voitures, il faut créer des voies de bus, alors que s’il n’y avait que des navettes, les rues n’auraient pas besoin de leur réserver de la place. La surface au sol perdue est véritablement gigantesque, bien supérieure à celle occupée pour l’habitat.

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