DETTE GALOPANTE, GUERRE COMMERCIALE, CRISE DES PAYS ÉMERGENTS… L’OCDE TIRE LA SONNETTE D’ALARME !

DETTE GALOPANTE, GUERRE COMMERCIALE, CRISE DES PAYS ÉMERGENTS… L’OCDE TIRE LA SONNETTE D’ALARME !

 

L’OCDE alerte sur l’intensification des risques pour la croissance mondiale. [Lire plus…]

Ndlr : Il faut bien comprendre que le problème se trouve dans toutes les économies avancées qui sont confrontées au même constat, à savoir que le système socio-économique du 20ème siècle a apporté son plein développement. Il ne sera pas possible d’aller plus loin et parvenir à y persister coûte cher à l’économie mondiale. Quand on voit que des investissements sont faits juste dans le but de préserver des emplois de plus en plus précaires et de mauvaise qualité à un niveau tel que ça peut représenter 20’000€/mois durant dix ans, comme le « Plan Juncker » on comprend l’absurdité de la chose. Durant dix ans des milliers de travailleurs à 1500€ par mois vont coûter 20’000€ par mois juste pour qu’ils aient du travail, donc sans aucune création de richesse particulière, des robots en produiraient bien plus pour moins cher.

Et tout ceci se fait à crédit, par de la dette, ce qui contraint mécaniquement la croissance est oblige à investir et s’endetter plus et des taux directeurs négatifs, ce qui revient à vivre à crédit sur le dos des émergents. Plus nos taux sont bas et plus nous captons les investissements et moins les émergents se développent et donc la croissance mondiale s’en ressent et nous en subissons fatalement le contre-coup dans une économie mondialisée. Et le pire de tout est que de persister dans cette voie a un vrai coût écologique, parce que notre croissance repose sur une production polluante et gourmande en ressource, nous empêchant de mettre en place l’économie propre du 21ème siècle reposant sur l’intelligence et la démocratie en lieu et place de la consommation de ressource.

Et avec en surcouche le protectionnisme, on atteint des sommets de bêtise, comme on voit Trump le faire, parce qu’il revient à isoler l’économie sur un monde où la population ne l’est pas. Une économie comme nous en avions une en 1950, où 80% des parisiens n’avaient jamais vu la mer et 90% n’avait jamais quitté le pays, dans les campagnes il était très rare de rencontrer quelqu’un qui avait vu autre chose que son village et le voisin où il y a épousé sa femme, c’est une chose, une économie où tout le monde voyage, physiquement ou sur internet, en est une autre. Soit on est mobile, soit on est en autarcie. Nous disons depuis longtemps que le protectionnisme c’est la guerre, il suffit de voir les conséquences diplomatiques du petit protectionnisme qui se met en place un peu partout, ravageant des décennies de stabilisation du monde, de paix, tout le monde en voulant à tout le monde. Combien de temps avant que l’exaspération de tous ne mène à la guerre ?

La solution est pourtant simple : la transition sociétale dans les économies avancées ! Il faut relever les taux d’intérêts, pour orienter massivement les investissements dans les économies émergentes afin de les développer pour étendre notre marché et chez nous la production doit s’élever en gamme, avec une production automatisée et une économie plus écologique, plus démocratique et intégrée avec la population qui collabore à une économie d’intelligence collective et ajoute ainsi une nouvelle couche socio-économique tout en remplaçant la production industrielle de masse par une production industrielle de pointe.

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