Une centaine de fédérations patronales allemandes appellent à descendre dans la rue mercredi prochain pour alerter les candidats aux élections législatives sur le « déclin » de l’économie allemande et appeler à des réformes urgentes. [Lire plus…]
Ndlr : Le fameux modèle allemand dont se gargarisent les patrons français jaloux de leur merveilleux système. Ils ont peut-être moins d’impôts de production, mais des difficultés d’un autre ordre en conséquence de leur modèle social. Quand je dis que la transition sociétale est urgente dans toutes les économies avancées, c’est vraiment le cas. Que ce soit l’Allemagne, la France, l’Italie, le Royaume-Uni, l’Espagne ou les USA, même combat. C’est moins prégnant pour la Finlande, la Suisse, le Danemark, la Norvège, la Suède, mais ce sont des pays très peu peuplés et à l’exception de la Suisse et du Luxembourg qui ont des rentrées provenant de l’évasion fiscale, les autres sont immenses et bourrés de ressource. Ca fait qu’ils ont des économies avec des petites productions confidentielles haut-de-gamme à forte valeur ajoutée. Des productions qui ne permettent évidemment pas de créer des emplois par millions avec une production de masse. Le potentiel est limité mais suffisant pour des petites populations. Les grands pays, eux, ont bâti leur économie sur une production industrielle de masse qui a apporté un développement économique mirobolant durant les trente glorieuses, mais est désormais un modèle obsolète chez nous. La production industrielle de masse est une étape du développement économique qui s’adresse aux nations non développées où la population n’a pas un niveau socio-culturel suffisant pour apporter à la population la capacité suffisante pour avoir autre chose que sa force de travail à fournir. Une fois que cette étape est franchie, que la population a vu son niveau de vie s’élever, est éduquée, il faut l’abandonner pour un modèle à valeur ajoutée plus élevée.