Credit Suisse : la valeur de la dette hybride ramenée à zéro par le régulateur helvète

Credit Suisse : la valeur de la dette hybride ramenée à zéro par le régulateur helvète

C’est une décision à 16 milliards de francs suisses, le montant des obligations AT1 émises par Credit Suisse, et dont la valeur vient d’être ramenée à zéro par les autorités suisses. Ces obligations créées en 2008 en pleine crise financière pour permettre aux banques de renforcer leurs fonds propres durs sont désormais sous tension sur les marchés. La décision de la banque centrale suisse est cependant contestée par la Banque centrale européenne car elle privilégie les actionnaires de Credit Suisse par rapport aux porteurs d’obligations AT1. Explications. [Lire plus…]

Ndlr : Voilà ce qui se passe lorsque l’UBS, à l’origine de la crise des subprimes, rachète Crédit Suisse, la banque à l’origine de la débacle de Deutsche Bank qui a fait de l’Allemagne le premier risque systémique mondial… en vérité rien de moins qu’un panier de crabes à l’origine du désastre économique mondial qui cherche à balayer la merde sous le tapis et fait porter ses pertes à des investisseurs étrangers et parfaitement innocents.

C’est clairement une escroquerie, la FINMA n’avait pas à décréter que les AT1 étaient compensées par la garantie apportée par la BNS, clairement pas. C’est incroyable de protéger comme ça les magouilleurs contre les investisseurs. C’est assez caractéristique de ce qui se passe en Suisse depuis toujours et que je dénonce depuis des décennies, mais maintenant la Suisse ne peut plus exister seule au milieu du monde, faisant sa popote comme une tique sur son dos.

En Suisse il y a un dicton : « le paysan trait sa vache et il t’emmerde »… ben ça, c’est terminé ! Avec la lutte acharnée, menée essentiellement par l’Europe et les Etats-Unis, contre le blanchiment et l’évasion fiscale, le système bancaire suisse que tout le monde prenait en exemple vacille. Les scandales s’accumulent les uns derrière les autres. Et les suisses, persuadés que le secret bancaire ne représente que 10 % du budget de la Confédération vont découvrir progressivement qu’en réalité il est la principale industrie du pays. Je me souviens de l’étude d’un économiste de l’EPFL qui était parvenue à la conclusion qu’en Suisse 70 % de la population travaille directement ou indirectement pour les banques ou les assurances. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’il y a autant d’écoles de commerce.

Là, c’est la fin du hold-up, grâce à l’Europe. Le principe était simple : d’un côté on offre une prétendue garantie, de l’autre on annule les AT1, de sorte que comme ça on garde l’argent des investisseurs, sans avoir à sortir un centime. C’est juste une arnaque visant à faire payer aux étrangers les magouilles suisses.

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