Selon les études des météorologues, l’impact de ces évolutions se traduira, à l’horizon 2100, par une augmentation significative des périodes de canicule. [Lire plus…]
Ndlr : Le réchauffement urbain contribue au réchauffement climatique. C’est paradoxal, mais les villes sont une source de réchauffement climatique, parce qu’au cours du 20e siècle on a amélioré le chauffage et donc les pertes de chaleur. Jusqu’à la première moitié du 20e siècle il faisait froid dans les logements, on ne chauffait que la pièce de vie et mal. Puis est arrivé le chauffage central et on a chauffé les logements, les villes sont devenues chaudes en hiver. Et pour la circulation automobile on a détruit des quartiers entiers, antédiluviens, faits de rues étroites pour créer de grandes avenues avec des immeubles. Ce qui a contribué à faire de lieux qui étaient à l’ombre et frais des lieux brûlants où le soleil tape. Il suffit d’aller dans n’importe quelle ville, de passer une porte cochère pour se retrouver dans la petite cour intérieure pour voir comme il y fait frais. Vous passez de l’avenue où il fait 40° à une petite cour où il fait moins de 30°, vous avez un vrai sentiment de fraicheur. De « débagnoliser » les villes permettrait donc de recréer des rues étroites et des cours intérieures, reverdir en créant des espaces verts, en plantant des arbres, et abaisser drastiquement la température des villes, tout en économisant l’énergie, parce que des rues plus étroites c’est une ville plus dense, qui est moins exposée au froid en hiver et nécessite d’être moins refroidie l’été.