Computer chip with built-in human brain tissue gets military funding

Computer chip with built-in human brain tissue gets military funding

Last year, Monash University scientists created the « DishBrain » – a semi-biological computer chip with some 800,000 human and mouse brain cells lab-grown into its electrodes. Demonstrating something like sentience, it learned to play Pong within five minutes. [Lire plus…]

Ndlr : Vous m’avez peut-être déjà lu quand j’explique que l’IA, pour devenir intelligente (et, à terme, consciente) il lui faudra accéder à la plasticité cérébrale. C’est-à-dire un réseau neuronal capable de se reconfigurer en temps réel, ce qu’un cerveau électronique n’est pas capable de faire. Et pour cela, il y a deux solutions : le cerveau virtuel, crée dans un ordinateur, mais alors ça nécessite une puissance informatique colossale, puisque l’ordinateur doit gérer à la fois son fonctionnement, le cerveau virtuel et les données traitées par le cerveau virtuel, soit un cerveau biologique, naturel ou artificiel, peu importe, on pourrait tout-à-fait imaginer réinitialiser un cerveau naturel, le formater pour repartir de zéro, un jour ça arrivera et alors on le connectera à une machine directement.

Ben là, c’est fait, un ordinateur développant une IA qui est proche de l’intelligence, grâce à un cerveau biologique constitué d’un réseau de neurones humains, ce qui lui offre la plasticité cérébrale nécessaire à la construction d’une pensée. Ce n’est pas un processeur neuromorphique, qui imite le fonctionnement d’un réseau de neurones, c’est un réseau de neurones. Cet ordinateur est donc doué d’apprentissage automatique, mais ce n’est pas du deep learning, où c’est simplement un cumul d’informations qui une fois croisées entre elles donnent un résultat probant. C’est un apprentissage reposant sur l’appréhension de l’environnement et sa compréhension. La machine est presque vivante et le serait si son réseau neuronal était des milliards de fois plus dense.

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