Commerce extérieur : c’est la Bérézina !

Commerce extérieur : c’est la Bérézina !

En 2016, le déficit commercial a progressé de plus de trois milliard
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Ndlr : On notera que c’est un bon coup dans la tronche des protectionnistes, y’a qu’à imaginer ce qu’il se passerait si on se mettait à surproduire chez nous, on se demande bien où on vendrait?  C’est également un coup sur la tronche des déflationnistes, qui soutiennent qu’une monnaie faible rend plus compétitif, l’Euro n’a jamais été aussi bas et ça n’a rien changé. Ce n’est donc surtout pas de revenir au franc qui nous aiderait, d’autant qu’on se retrouverait en plus grevés du coût du change alors qu’on est déjà trop chers.  Et pour ma part, j’ai raillé la politique de l’offre dès que j’en ai entendu parler. Elle ne peut tout simplement pas marcher, nous ne sommes plus dans le système de marché de Say, nous sommes au XXIème siècle. Et on trouve le problème dans une seule phrase dans l’article : « les importateurs européens trouvent les produits français trop chers ». Ils ne sont pas trop chers en valeur absolue, mais simplement non compétitifs, trop chers par rapport à leur positionnement qualitatif.  La France doit monter en gamme, en particulier en technicité. Là encore, une fois de plus, le problème c’est l’acharnement à vouloir crée de l’emploi alors que ce qu’il faut c’est sortir l’humain du travail et inciter à l’automatisation. Développer la cybernétique, l’intelligence artificielle, produire moins mais mieux, à plus forte valeur ajoutée, pas « industrialiser pour créer de l’emploi », ça ne marchera plus ça. Aujourd’hui tout le monde sait faire un train ou un bateau. La France se refuse sa valeur ajoutée parce qu’elle signifierait aller vers l’automatisation de la production et donc la fin de l’emploi, alors que le seul avenir possible est de libérer de la ressource cognitive pour l’économie du XXIème siècle.  Si nous voulons retrouver de la croissance, nous devons nous industrialiser dans les technologies du XXIème siècle et ajouter des couches productives à l’économie en la rendant plus collaborative et pour cela libérer l’individu de son emploi pour en faire une ressource supplémentaire disponible pour l’économie.

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