Comment Edouard Philippe veut sortir « la France de son addiction à la dépense publique »

Comment Edouard Philippe veut sortir « la France de son addiction à la dépense publique »

Dans son discours de politique générale, le Premier ministre a rappelé les objectifs d’Emmanuel Macron en matière de réduction de la dépense publique. Il a notamment indiqué vouloir « stopper l’inflation de la masse salariale ».
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Ndlr : Au milieu des années 80 a été introduite l’ultrakeynésienne « économie des conventions ». Un truc qui parle pudiquement de surmonter le rationalisme humain.  L’ultrakeynésianisme consiste à appliquer le principe de Keynes que une unité introduite dans l’économie en rapporte trois. Il suffit donc de dépenser le plus possible pour engranger le plus possible. Mais comme un être humain normal a toujours un peu des oursins dans les poches, on a pondu l’économie des conventions qui systématisait la possibilité de faire absolument n’importe quoi.  De fait, depuis le milieu des années 80, l’absurde halle polyvalente, la délirante piscine, le ridicule rond-point, n’ont plus rien de non-pertinent. Du moment que ça coûte cher, on fait, pour stimuler artificiellement l’économie et générer de l’emploi.  …Trente ans plus tard, on a foutu en l’air nos coeurs de villages, construit des milliers d’infrastructures absurdes, chaque élu a laissé sa  trace plus débile qu’indélébile et les collectivités et institutions, gavées à l’argent facile ne parviennent plus à ralentir.  Mais on ne le dira jamais assez, les multiples baisses de dotations ne sont qu’un retour à la normale et non pas des mesures d’économie. C’est une CORRECTION D’UNE ABERRATION, parce que Keynes, lui, soutenait cette théorie dans le cadre d’une politique de relance, ce qui implique des objectifs, un plan, avec une programmatique et non pas de dilapider le plus d’argent possible dans absolument tout et n’importe quoi.

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