Climat : la finance peine à intégrer le risque matériel

De plus en plus conscientes du risque climatique auquel elles sont exposées dans leurs activités de prêt ou de gestion d’actifs, les institutions financières le prennent pourtant encore mal en compte au quotidien. Elles manquent en particulier de données précises leur permettant d’évaluer l’impact physique du changement climatique sur les activités de leurs contreparties, entreprises ou États. [Lire plus…]*

Ndlr : Ca rejoint ce que je vous dis depuis des années, à savoir que les financiers sont en train d’apprendre leurs nouveaux métiers. L’investissement, il ne suffit pas de le décréter, il faut savoir appréhender ses résultats. Et donc ça nécessite d’accepter de se planter, de perdre des masses d’argent, jusqu’à ce que finalement la voie soit trouvée et comprise, maîtrisée et devienne rentable et porteuse d’avenir. C’est que l’investissement « vert » ce n’est pas juste d’investir dans une startup de fermes urbaines bio. Il s’agit de dépolluer l’environnement, de remplacer les énergies, de dessaler l’eau de mer, de réduire l’inégalité, de permettre le développement des émergents, de combattre la misère. C’est juste gigantesque ! Mais, grâce au formidable développement de l’humanité, désormais nous sommes des milliards de bonnes volontés, les investisseurs sont plus nombreux que la population existante à la Révolution. Les opportunités techniques et technologiques  sont innombrables.

Le changement climatique implique des phénomènes extrêmement complexes qui se mêlent de surcroît d’intérêts sociaux ou sociétaux ou encore de législations ou même à la Culture ou aux mœurs. Jamais l’humanité n’avait été aussi complexe, jamais elle n’avait été aussi menacée, mais jamais elle n’a eu autant de possibilités de corriger le tir et de faire un grand saut dans son évolution. Mais toute cette complexité prend du temps, il ne s’agit pas de détruire l’existant, ce qui compromettrait la construction du nouveau. Il faut jongler entre le maintien de l’existant aussi longtemps que nécessaire, sa disparition progressive au gré de l’apparition progressive du nouveau qui viendra remplacer à terme l’existant et ça en conséquence des paramètres induits.

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