Avec ses 4 000 coopératives, cette région italienne ne connaît pas la crise

Avec ses 4 000 coopératives, cette région italienne ne connaît pas la crise

De cette région septentrionale de l’Italie, on connaît surtout le jambon de Parme, le vinaigre balsamique et le parmesan. Moins les 4 000 coopératives qui contribuent à sa prospérité… Un écosystème pourtant étudié avec attention par de nombreux responsables politiques et activistes en quête d’alternatives économiques. [Lire plus…]

Ndlr : J’adore, mais dans le détail, tout se trouve dans ce passage :

« En Émilie-Romagne, près de 3 millions de personnes (sur 4,5 millions d’habitants) sont membres d’une coopérative. Et les 4 000 coopératives de la région – un dixième du total italien – représenteraient, selon les estimations, 25 % à 30 % du PIB de la région pour 15 % de l’emploi. »

Traduit, ce passage signifie que bien que 75 % des gens sont membres d’une coopérative, en réalité 70 % à 75 % du PIB local et 85 % des emplois proviennent d’autre chose que les coopératives qui ne font qu’apporter un PETIT complément. Ce qui traduit leur inefficience économique.

Autrement dit, le problème des coopératives, c’est qu’elles ne créent pas vraiment de richesse. L’économie ne saurait fonctionner sur cette base. Les coopératives ne sont pas innovantes, parce que l’innovation c’est l’affaire de porteurs de projets à la source d’initiatives personnelles.

Il faut donc relativiser. Ce n’est pas grâce à ses coopératives que l’Emilie-Romagne connait la prospérité, mais grâce à l’industrie et l’entreprise traditionnelle et les coopératives apportent le petit plus d’activité qui manque.

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