Autorisation du glyphosate en Europe : la procédure est relancée

Autorisation du glyphosate en Europe : la procédure est relancée

Au point mort suite à une absence de consensus entre les États membres, le dossier « glyphosate » est rouvert par la Commission européenne.
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Ndlr : Ils ont raison, il n’appartient pas à Bruxelles de l’interdire tant qu’il sera nécessaire à quelques-uns, mais aux Etats de le faire disparaître.   L’interdire n’est pas possible. En France, ça entraînerait la disparition en deux ou trois ans d’au moins 150’000 agriculteurs. Les mauvais, ceux dont le modèle doit évoluer, mais la méthode est un peu brutale. De plus tous les Etats ne sont pas égaux vis-à-vis du glyphosate, beaucoup n’en ont jamais connu et ont des terres quasiment vierges, comme la Hongrie, la Roumanie, la Pologne, qui assumeront fatalement la charge de la transition agrobiologique le temps de la conversion en Europe de l’Ouest, Allemagne, France, Italie, Espagne.   Donc Bruxelles doit l’autoriser et chaque Etat devra ensuite mettre en place une politique volontariste de transition agrobiologique visant à le faire disparaître conformément à la situation qui lui est propre. Et dans dix ans, une fois la conversion réalisée, avec une agriculture moderne, capable de s’en passer, alors il sera facile de l’interdire.   On remarquera que quand Bruxelles prend une décision qui ne plaît pas, c’est une dictature, quand Bruxelles décide de laisser les pays décider c’est que l’UE ne fait pas son boulot… ça prête quand même doucement à rigoler.   Après, la pétition reste pertinente et si l’interdiction du glyphosate au niveau européen intervient dans les dix ans, les signataires auront été entendu. De plus l’instauration d’une vraie politique européenne visant à la transition agrobiologique est plus que souhaitable, mais ils en parlent et les pays de l’Est ne sont pas d’accord, eux qui ne connaissent pas encore les affres de l’agriculture industrielle.

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