20 years of carbon capture and storage : accelerating future deployment

20 years of carbon capture and storage : accelerating future deployment

Les technologies de capture et de stockage du carbone (CSC) devraient jouer un rôle important dans la réponse climatique mondiale. Suite à la ratification de l’Accord de Paris, la capacité du CSC à réduire les émissions dues à l’utilisation de combustibles fossiles dans la production d’électricité et les processus industriels – y compris des installations existantes – sera cruciale pour limiter les futures augmentations de température à « bien en dessous de 2°C », comme indiqué dans l’ Accord. La technologie CSC sera également nécessaire pour générer des « émissions négatives » dans la seconde moitié du siècle si ces objectifs ambitieux doivent être atteints.
Les technologies CSC ne sont pas nouvelles. Cette année est la 20e année d’exploitation du projet Sleipner CCS en Norvège, qui a capté près de 17 millions de tonnes de CO2 d’une installation de production de gaz naturel offshore et les a stockées en permanence dans une formation de grès au plus profond des fonds marins. Des applications individuelles du CSC sont utilisées dans les processus industriels depuis des décennies, et des projets d’injection de CO2 pour la récupération assistée du pétrole (EOR) fonctionnent aux États-Unis depuis le début des années 1970.

Cette publication passe en revue les progrès des technologies CSC au cours des 20 dernières années et examine leur rôle dans l’atteinte des objectifs de 2°C et bien en dessous de 2°C. Basé sur le scénario 2°C de l’Agence internationale de l’énergie, il considère également les implications pour le changement climatique si le CSC ne faisait pas partie de la réponse. Et il examine les possibilités d’accélérer le déploiement futur du CSC pour atteindre les objectifs climatiques fixés dans l’Accord de Paris.

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