10 bits par seconde : la vitesse dérisoire de notre cerveau face à l’accélération de l’intelligence artificielle !

10 bits par seconde : la vitesse dérisoire de notre cerveau face à l’accélération de l’intelligence artificielle !

Le cerveau humain est souvent considéré comme plus puissant que les ordinateurs ! Vraiment ? Une étude vient de prouver le contraire, et les résultats sont encore plus surprenants qu’on peut l’imaginer. [Lire plus…]

Ndlr : Je tiens toutefois à relativiser par mon petit commentaire grain de sel. Indubitablement, l’informatique va infiniment plus vite que le cerveau humain, pas besoin d’une étude pour cela, on le savait. Mais l’IA ne fait que traiter l’information, la classifier. Elle sait lire un énorme pavé en quelques secondes et le réciter sans une seule faute, alors que le cerveau humain va nécessiter des heures pour le lire sans être capable de le réciter, mais le cerveau humain, lui, il l’aura compris, parce que ce n’est pas l’information qu’il traite, mais sa consistance.

Tant et si bien que pour que l’IA en soit capable, il lui manque la plasticité cérébrale qui est la clé de la cognition et pour cela il faut donc que les neurones puissent être détruits et refabriqués et recâblés à loisir par les synapses pour modifier la structure du cerveau ce qui amène la pensée. Et là, des expériences ont été menées avec un cerveau virtualisé sur un super ordinateur. Un cerveau électronique physique est purement statique, il ne peut pas avoir de plasticité. Un cerveau virtuel, lui, peut se recalculer en permanence. Mais alors la puissance de calcul était telle que le super ordinateur pataugeait avec un cerveau d’une taille totale de quelques bits.

Autrement dit, une machine capable de virtualiser un cerveau aussi efficace qu’un cerveau humain nécessiterait un volume au moins aussi gros qu’un des plus grands buildings de la planète et autant d’énergie qu’un grand pays développé, quand le cerveau humain consomme quelques dizaines de watts dans le volume d’un berlingot de lait. Autant dire que la densité et la complexité neuronale suffisante pour faire autre chose que de catégoriser de l’information dans une machine, c’est pas pour tout de suite.

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