Les camions ne pourront plus traverser les Alpes suisses via le rail dès la fin de l’année. Les exploitants du service de ferroutage, confrontés à « des défis économiques majeurs », mettent la clé sous la porte plus tôt que prévu. Le transport combiné non accompagné sera désormais la norme. [Lire plus…]
Ndlr : De toute façon, d’un point de vue écologique le gain était minime, sinon inexistant. La distance parcourue en Suisse est bien trop faible pour compenser la logistique nécessaire à installer les camions sur les trains et les décharger. En-dessous de 1500 km le transport du fret par train n’est pas plus écologique, surtout si on transporte le camion en même temps.
En revanche, pour le pan sécuritaire, c’est très différent, le réseau routier suisse est à l’échelle du pays : étriqué ! Les autoroutes comme les routes principales ne sont pas conçus pour accueillir un tel flux de camions, en particulier des super-lourds. Le déferlement de milliers de camions va poser de réels problèmes de circulation.
De chercher à renforcer le transport combiné non accompagné va donc dans le bon sens, parce que tout ce qui est transporté par train ne l’est pas par camion, qui n’est pas chargé en même temps que le fret sur le train et cela implique que le fret ne sera plus chargé à l’entrée en Suisse et à la sortie de la Suisse, mais chargé au point de départ et déchargé à l’arrivée, ce qui augmente la distance parcourue, tout en améliorant l’efficacité du ferroutage et en réduisant le nombre de camions sur la route.