Foodtech : que mangerons-nous dans le futur ?

Foodtech : que mangerons-nous dans le futur ?

Viande cultivée en laboratoire, barres protéinées et boissons aux algues… Des startups travaillent d’arrache-pied à la fabrication de la nourriture du futur. Des aliments artificiels qui sont parfois bons, parfois fades, quand ils ne nous ôt
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Ndlr : Comme je le dis depuis longtemps, au risque de passer pour un illuminé aux yeux de certains, d’ici la fin du siècle l’agriculture n’aura plus le rôle nourricier qu’elle a aujourd’hui. L’essentiel de la nourriture sera synthétique et donc il sera possible à n’importe qui de consommer n’importe quelle protéine sans arrière-pensée.  Je ne pense pas que la viande synthétique soit destinée à devenir des tranches de viande, mais plutôt à être ajoutée à des burgers végétaux ou des burgers premier prix ou des préparations comme les lasagnes et les raviolis, ce qui va améliorer leur qualité.  A terme, en tous les cas, l’élevage industriel va disparaître. Nous ne pourrons jamais nous passer d’élevage, mais il va considérablement diminuer, avec la capacité dans l’avenir de reproduire de plus en plus de choses de manière synthétique, comme les oeufs, le poulet, le jambon, qui sont faciles à synthétiser. Avec l’avantage qu’en plus il devient possible de réaliser ces aliments conformément à ,notre profil génétique et donc qu’ils soient sains pour tous.  Aujourd’hui ils ne sont pas très savoureux, mais outre le fait que le problème est surtout que nous n’y sommes pas habitués, c’est aussi qu’ils n’en sont qu’à leurs balbutiements. De plus, de toute manière, le plaisir de manger, c’est bien, mais sommes-nous obligés d’avoir du plaisir de manger à tous les repas ? Dans une société où le travail n’occupe plus la même place et où nous avons le temps du petit déjeuner, le soir du plaisir à manger en famille et à midi, juste de quoi se sustenter semble raisonnable.  Tout ceci pour dire qu’en seulement moins de 5 ans sont apparus quantités de produits alimentaires synthétiques. Autant dire que d’ici 10 ans seulement les progrès seront considérables en la matière et de plus en plus d’usines de « Soleil Vert » vont rapidement apparaître. Et à chaque fois que nous consommerons un de ces aliments, ce sera de la surface agricole utile en moins, des animaux qui souffrent en moins, de la pollution en moins et un plus pour notre santé.  Ces aliments vont même potentiellement résoudre l’obésité ou le diabète. Ils vont faciliter la vie des victimes de sensibilités comme la maladie cœliaque.  Ce n’est pas très appétissant, c’est vrai, mais il ne faut pas jeter bébé avec l’eau du bain.

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