UNE ÉVALUATION DES ÉMISSIONS ET DES OPPORTUNITÉS D’ATTÉNUATION AU NIVEAU MONDIAL[Lire plus…]
Ndlr : Il faut lire entre les lignes tout au long du rapport. Tout d’abord, l’évidence : le pire du pire du pire, c’est les feed lots américains, qui sont tout bonnement scandaleux, autant du point de vue de l’animal que de l’environnement. Mais à l’autre bout il y a l’élevage extensif sur prairie. Et là, tout ce qui le rend positif en carbone, c’est l’engraissage de la prairie, avec de l’engrais chimique, et de l’épandage d’effluents quelconques. Même les rots des ruminants ne sont pas des émissions de carbone, puisqu’ils sont issus de la digestion de l’herbe qui a absorbé ce carbone, ils sont donc neutres, contrairement à du bétail élevé par du soja cultivé industriellement dans une zone déboisée.
Si le bétail se contente de paître sur une prairie non engraissée, alors il est négatif. Seulement la prairie non engraissée est moins productive et donc il en faut plus de surface, c’est le problème. Une des solutions est de méthaniser les effluents d’engraissement avant de les épandre. Ainsi tout leur carbone aura été converti en méthane avant.